@ l’Ane Artiste
Je rebondis sur votre réflexion : « J’imagine bien Pôle Emploi recrutant des bourreaux », et y vais de ma petite surenchère. Ce n’est pas le rôle dévolu au MEDEF ? Tenant de la compétitivité exacerbée chère à « notre » patronat ?
En tout cas, à la lecture de votre réponse, ce n’est pas mon moral qui se brise, plutôt ma confiance envers le genre humain, enfin un certain genre, qui va en diminuant. En revanche, j’ai de bonnes raisons de croire que ces tristes sires (ça devient rémanant cette expression chez moi !) ne pourront pas grand chose face à d’autres impératifs ou nécessités.
Ce que nous faisons de nos existences est bien trop marqué du sceau de l’éphémère pour que leur logique prédatrice ait le moindre effet sur l’inéluctable cycle terrestre. Heureusement devrai-je dire ! Car si tous ces présomptueux pouvaient égaler cette influence là, on n’aurait plus à se préoccuper ni du nécessaire équilibre physique sans lequel rien ne va, ni à fortiori du futur lui même...
Enfin, pendant qu’ils se consacrent à leurs rivalités, à leur appétit d’influence, et cætera, ils minorent dans une certaine mesure les effets latéraux de la dynamique industrielle, une des multiples logiques imposées par un système ô combien consumériste n’ayant plus grand chose à voir avec l’équilibre naturel (quoique, entre prédateurs )... Et dont cet aréopage illustre parfaitement les excès, vicissitudes et autres déconfitures !
Bien à vous l’Ane Artiste et merci de votre perspicacité,
loph