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Commentaire de eric

sur Valérie Trierweiler n'a qu'un seul grave défaut


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eric 1er juillet 2013 12:24

Cette erreur de compréhension est liée a la prégnance du marxisme dans notre culture politique associe a la connaissance lacunaire que les gens en ont.
On croit trop aux infrastructures matérielles et pas assez aux superstructures idéologiques. On imagine encore que l’aristocratie/ clergé était une classe sociale dominante riche et homogène. On ne perçoit pas assez que c’était une structure bureaucratique inter classe. De riches évêques prébendier et un bas clergé plus ou moins misérable. De grand féodaux ou ministres de cour, et de petits noblaillons bretons vivant dans leur manoir au sol en terre battu.
Ce sont moins des intérêts de « classe » qui les faisaient « tenir ensemble » que leur rôle fonctionnel dans la gestion de l’État et le fait qu’ils vivaient tous de nos impots.
Les divisions internes n’étaient pas minces et sont identiques a ce qu’elles sont de nos jour. Ainsi, l’église était la partie providence de l’état. Déchirée entre ceux qui voulait consacrer l’argent aux pauvres et ceux qui voulaient d’abord l’utiliser pour répandre la bonne parole idéologique ou se bourrer les poches.(genre les frères prêcheurs et les moines hospitaliers).

Toutes ces histoires de concubines, de favorites, avec des rôle politiques plus ou moins légitimes et plus ou moins large. Ces services sociaux ou on s’intéresse plus au nombre de spécialistes susceptibles « d’encadrer » les pauvres qu’a l’argent que ceux ci reçoivent vraiment. Ou l’animateur social gagne beaucoup plus que pas mal de familles pauvres réunies pour s’occuper d’elles, alors qu’elles sauraient sans doute très bien utiliser le fric pour vivre si on le leur donnait.

Les troussages de domestiques et autres amours ancillaires. Ces ruineux « hôtels de région ». Cette passion « sociétale » pour les histoires de fesse qui caractérisent bien les aristocratie desoeuvrees.

On se tape des journalistes comme on se tapait des actrices, parce que le spectacle n’est plus vivant mais médiatique. Du reste les journaleux nous coutent plus cher au final que les intermittents du spectacle. Et c’est normal tant il y a de disproportion dans leurs aptitudes et leur impact dans la diffusion de la bonne parole.

Carla Bruni la jouait profil bas, parce que l’on parle d’un vrai président de droite. Non fonctionnaire. Quelqu’un pour qui existe une distinction entre vie privée et vie publique, entre l’État et la société. Entre sa poche et la poche commune. Entre la vie et la com.

Les principales différences entre notre ancienne aristocratie et l’actuelle, c’est : le nombre : beaucoup plus nombreux, ils sont plus couteux.
La légitimité : avant elle venait du sang, d’en haut. les grands aristo étaient la justification des petits. Aujourd’hui, un hollande tient sa légitimité des instit et autres petits fonctionnaires et intermittents du spectacle
Le gout. le grand aristo diffusait une créativité débridée et sans préjugés. Désormais, un hollande n’est pas nécessairement inculte et dépourvu de gout, mais ce sont les modèles culturels de sa base qu’il doit suivre. Or, pour des raisons politiques, « égalités pour tous » elle est nécessairement le plus petit dénominateur commun du collectif.

La création culturelle médiocre, petite bourgeoise, pourrie d’idéologie et bassement conventionnelle est au fond la grande différence. Avant on avait le Louvre. désormais nous avons sa pyramide. Une entrée de super marche qui ne prend sa valeur que parce que nos Rois ont construit autour.
Le coup n’est pas moindre. Mais nous y avons perdu la beauté, la culture, la « classe » quoi !

Valerie Treierweiler ? C’est le même problème. On avait la Pompadour ou Agnes Sorel, On a désormais Catherine Langeais, Audrey Pulvar, ou Valérie.

Pour le bon peuple, cela ne change que la qualité du spectacle et le potentiel fantasmatique.......
Les harpies médiatiques et autres mégères cathodiques font sans doute moins rêver que les grandes courtisanes de Cour....


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