La même logique que celle qui a consisté à nier la nécessité des
« limites ». On continue...
La suppression (mais on y vient ne vous inquiétez pas, l’injustice sera bientôt
réparée...) des derniers interdits verra la domination absolue et définitive du
post-humain cannabinoïdé à « prothèses technologiques », au QI de
haricot (c’est vrai aussi qu’il aimera bien picoler en fumant pour
majorer les « effets »), désinhibé à mort...« numérique »
et « mobile » affublé d’un permis de conduire (il faudra aussi penser
à abaisser l’âge légal de délivrance tant qu’on y est), zombie mégalomane blasé
et défoncé 24h/24 à 15 ans, dépressif à 30, les deux pieds dans la tombe à 40.
Mais c’est parfait. On aura une nouvelle épidémie de
« génialitude » : "regardez, mon fils arrive à écrire son
prénom avec son caca, presque sans faire de fautes... il a à peine 16 ans en
plus« , »On est 3 dans le monde à comprendre ce que je dis.
Prout ! Vous êtes tous des cons. "... C’est ça aussi le réel :
des gamins (ou des adultes) à qui il reste 2 neurones sous la casquette, la
bave aux lèvres, deux gros yeux de merlan frit, incapables de comprendre un
texte de 5 lignes et à l’égo démesuré dont le seul mode de communication est le
ricanement ou l’insulte (même si on ne peut tout rejeter sur la fumette,
cette dernière contribue à « ça »).
Ensuite inutile de rappeler les conséquences de l’alcoolisme. D’ailleurs
vous confondez effets physiologiques et psychologiques. Encore une fois, boire
2 verres de vin durant un repas ça n’a pas grand chose à voir avec le fait de
fumer un joint.
Si vous voulez vous battre pour encore plus d’abrutissement
« légal », allez-y ! Mais, en réalité vous avez déjà gagné,
inutile de vous énerver. Une question de quelques années tout au plus pour une
loi permissive. D’ici là, tolérance !... Vous pouvez dégobiller sur ce
commentaire...
(je parle évidemment de la consommation ludique, »conviviale« ,
pour le »thérapeutique", ce n’est pas à moi de dire)