Mon intervention est argumentée et documentée.
J’ajouterai pour préciser, qu’avant les travaux du tram, les boulevards extérieurs servaient de délestage au périphérique, notamment sur sa partie sud qui ne comporte que deux voies.
Au quotidien, ou en cas d’accident, sur le périph lui-même, sur l’A4 ou l’A6, la répartition des véhicules sur les deux axes permettait une meilleure résorption des bouchons.
Pendant les dix longues années qu’ont duré les travaux, commencés en juillet 2003, ce ne fut pas le cas.
Un véhicule bloqué sur le périphérique restait bloqué sur le périphérique, et continuait de consommer du carburant (gaspillage des ressources), et d’émettre des particules.
Multiplié par le nombre de véhicules, je vous laisse imaginer l’ampleur de cette pollution supplémentaire, dont les écologistes, Denis Baupin en tête, sont les seuls responsables, et coupables.
Depuis la fin des travaux, la multiplicité des feux tricolores, des ralentisseurs, l’étroitesse des files ne permettant pas le passage des scooters et des motos, les trottoirs agressifs à angles saillants, tout a été mis en œuvre pour dissuader les automobilistes d’emprunter les boulevards extérieurs autrement qu’en desserte locale. La sur-pollution écologiste perdure donc aujourd’hui.
Fort de ces éléments, je maintiens : En région parisienne, le tram, au-delà même de ses travaux de construction, au-delà même de sa consommation, constitue, aujourd’hui encore, de façon induite, une réelle source de pollution.
Si l’on prend en compte tous les paramètres et effets de bord, on arrive à la conclusion que son déficit carbone ne sera amorti, paradoxalement, que du fait des progrès de l’industrie automobile !