@JONC JONC

Le prolème mon pépère, c’est que vous ignorez totalement l’Histoire et la spécificité Française. Oter à la France son « étatisme » c’est rigoureusement comme l’imposer chez les Anglo-saxons.

TOUT dans l’histoire anglo-saxonne procède de l’initiative privée, tout. Leur marine de guerre ? Fondée par des armateurs. Leur aventure coloniale antillaise ? Des pirates et corsaires. Leur aventure coloniale dans les futures USA ? Des congrégations de puritains. Le financement du rayonnement mondial du bizness anglais ? Les Lloyd et l’invention du capitalisme anonyme. L’armée des Indes ? Privée. L’administration des Indes ? Privée. Jusqu’à la révolte des Cipayes. Et j’en passe, et j’en passe.
Pareil aux USA. Une révolution ? Trois raison : 1 obligation de privilégier le bizness des sucriers antillais. 2 payer de impôts sans être représentés ; 3interdiction faite par le roi Georges de massacrer les Indiens pour piquer leurs terres. Le chemin de fer ? Concession privé sur des distributions de terre. La première police ? Pinkerton, une sacrée brochette de salops. Le premier service de contre-espionnage ? Pinkerton. La première banque centrale US ? une association des plus gros banquiers du pays.
Tout dans l’histoire anglo-saxonne est le fait de privés. Y compris la crise de 29....

Par contre, en France, c’est exactement le contraire, depuis 7 siècles. TOUS les succès y sont du au volontarisme d’état. Première armée permanente et interdiction des armées privées non royales ? Charles VII(XVe siècle), le pays peut enfin respirer. Puis Henri IV et Sully qui projettent, il y a 400 ans, la France comme grande puissance agricole. Puis Colbert qui crée toute la puissance industrielle et maritime de la France. Les colonies ? L’état. L’armée ? l’état. La police ? la justice ? L’aménagement du territoire ? l’état. L’éducation ? l’état. Puis en 44, le service public, la santé, l’assurance chomage.

La grande différence, c’est que les pays anglo-saxons sont devenus de véritables enfers pour les pauvres. Et pas des paradis pour les riches.