« Bien sûr que le FN jouit de la complaisance des médias depuis 1984. »
Evidemment vous ne craignez nullement le ridicule.
On ne saurait mieux inverser les causalités en prenant la proie pour l’ombre.
Ne vous est-il donc pas venu à l’esprit, jamais, que le Front national fut méthodiquement « satanisé » PARCE QUE il défendait avant toute chose les intérêts les plus immédiats et généraux du pays ?
Dit autrement : qui peut (encore) croire qu’un parti dont le projet serait pétri de cette conviction, conjugué au fait qu’il se trouverait au seuil électoral à partir duquel on puisse considérer qu’il représente une alternative politique crédible et/ou envisageable, qui peut croire donc que ce parti ne serait pas instantanément et méticuleusement diabolisé à dessein par la ploutocratie cosmopolite transnationale, les médiacrates qu’ils contrôlent, et l’ensemble de leurs obligés (dont beaucoup de politiques) ?
Ce serait le degré zéro d’une analyse politique digne de ce nom.
Vous semblez ignorer le degré d’incroyable violence intrinsèque aux rapports de force qui prévalait alors (et toujours), entre d’une part la conjuration des cyniques, des lâches et des imbéciles, prêt à tout pour inscrire la nation française dans le cadre toujours plus poussé d’externalisation des centres de décisions (et de dépossession démocratique simultanée ô combien vérifiée depuis), par le biais du discours légitimateur eurolibéral dominant, néo-atlantiste (précurseurs du mouvement néoconservateur), et foncièrement mondialiste ; et d’autre part tous ceux qui résistaient à ces processus fondamentaux, dont Jean-Marie Le Pen au premier chef.
D’autre part QUI - à part Jean-Marie Le Pen donc - dans le camp authentiquement national et souverainsite, peut se targuer d’y avoir su résister avec tant de constance et d’acharnement (malheureusement la France, elle, n’y a pas résisté), sans s’être totalement fourvoyé par des accommodements raisonnables (Asselineau le grand fonctionnaire balladurien), des compromissions successives, des promesses de strapontins ministériels (Chevènement), ou des perchoirs d’Assemblée (Seguin)... ?
Lui le breton à la nuque raide, n’a jamais courbé l’échine comme tant d’autres vendus, menteurs, ou illusionnistes.
Lui a eu a subir - pour cette raison essentiellement - et même avant les provocations dès 86 -Serment du B’nai B’rith faisant foi - et plus encore évidement après, un nombre incalculables de chausse-trappes, de traquenards, de campagnes de diffamation politico-médiatique savamment orchestrées, de commentaires librement exprimés de journaleux pourtant tout à fait dociles avec le vrai pouvoir, dans le même temps qu’ils étaient (et sont toujours) incapables d’investiguer sur sa dimension éminemment occulte (il faut bien vivre), et précisément occultée pour cela.
Provocations que je ne justifie pas personnellement, mais que je peux comprendre dans la mesure où je sais qu’elles ne peuvent être analysées, interprétées et comprises indépendamment du contexte politiquement délétère et idéologiquement impitoyable d’alors, et qui mettait en jeu des intérêts colossaux (et notamment le grand mécano euromondialiste). Faire fie du contexte est certes commode à votre « démonstration », cela ne la rend pas moins tendancieuse pour autant. Et même certainement plus.