Le travail tel que nous le concevons aujourd’hui est basé sur la création de »« »biens« »« qui nécessitent des impérialismes mortifères* (pétrole, uranium, coltan), qui sont de plus en plus inutiles, qui tuent, polluent et/ou rendent malades, qui abrutissent, qui nous font prendre les autres espèces vivantes pour de la marchandise, etc. etc. etc.
De plus, ce travail que nous nous répartissions entre environ 1 milliard d’individus, il nous faut nous le partager entre 7 et bientôt 9 milliards.
Et tout ça en vase clos, avec une surface de »jeu« et des ressources finies !
Ça ne marche plus, on le voit : c’est la crise.
Une proposition :
Pourquoi ne pas satisfaire la solidarité - la satisfaction des besoins de base de chacun, de tous - a priori, avant de passer à autre chose, par une répartition entre tous, en temps ou temps-pénibilité, du travail nécessaire ? Cette étape ne nécessite pas de création monétaire, ou de manière marginale...monnaie que nous avons du mal (euphémisme) à gérer.
Et ensuite, ceux qui voudront »consommer« le pourraient - alors qu’aujourd’hui ils y sont contraints, pour vivre - à condition bien sûr qu’ils laissent la place, notre habitat, au moins dans le même état qu’ils l’auront trouvé(e).
* Exemples : »Le coltan est au cœur de la guerre en République démocratique du Congo (RDC), l’un des conflits les plus meurtriers depuis la Seconde Guerre mondiale avec plus de 5 millions de morts.« (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Coltan... )
Le niveau de vie des Nigériens n’augmente pas ,bien qu’ »ils« nous »vendent« LEUR uranium :