Enfin, il revient à chacun de s’assumer en son âme et conscience.
Pour ma part, j’ai deux jeunes enfants, et j’imagine pouvoir les guider au sein de la jungle que nous reconstituons en mode artificiel et consumériste.
Pour eux, je souhaite que la démesure créée par notre collectivité et la mise en commun de nos forces individuelles suive non pas le schéma qui a toujours prévalu entre plusieurs factions dites humaines et aboutissant le plus couramment à des bains de sang, des abus de pouvoirs ou des déséquilibres dont pâtit aussi l’environnement, mais plutôt à une résorption graduelle de notre mainmise finalement malfaisante sur la cohésion du milieu ambiant.
Nous ne voyons pas un film ! Nous vivons et agissons dans la réalité... Mais les scénarii dûs à notre collectivité industrielle, industrieuse et triomphante (jusqu’à quand ?) me laissent presque tous dubitatif. Notre naissance ne peut être qu’individuelle ou singulière, comme notre équilibre mental. À sortir de ce cadre, on s’expose forcément à toutes sortes d’excès, pas vrai ?
Mais ceux-là ont au moins ça de bien qu’ils peuvent servir de leçons. Hélas, celles-ci coûtent cher, à nous, mais plus encore à l’environnement et à ceux qui viendront après nous et après les fukushima, les courses aux armements et autres ravages causés par notre singulier (encore !) aveuglement.
Alors si chaque conquête de l’humanité doit conduire à banaliser quelque chose qui ne l’est pas, j’attends que nos civilisations non pas dégraissent, mais régressent somme toute naturellement comme toutes choses ici bas, et finalement disparaissent en laissant indemne l’écrin vital dont nous nous arrogeons abusivement la propriété...
Salutations