Comme d’habitude, l’humain croit pouvoir tout s’approprier.
Qu’il le fasse au nom des religions, d’une idéologie ou pour son influence sur un milieu s’appartenant avant tout à lui même reste singulier, et tient peu compte de ce qu’on pourrait qualifier d’équilibre existentiel.
Ce dernier ayant bien du mal à prendre place au sein de notre organisation dite civilisée...
Comme pour beaucoup d’autres sujets, j’y vois juste un abus de notre part, nous qui cherchons par tous les moyens à nous assurer confort, espérance de vie et maîtrise du milieu où nous vivons.
Peu nous chaut des conséquences à court terme, moyen terme ou long terme tant qu’un bénéfice peut en être retiré ! Mais en définitive, les courses que nous menons, qu’elles soient lucratives, sanitaires, chirurgicales ou génétiques parmi d’autres, perturbent un milieu s’équilibrant par nature. Avec les issues des privilèges que nous nous arrogeons, c’est sur l’équilibre vital lui même que nous pesons. Et l’on voit déjà où nous en sommes entre par exemple l’opulence matérielle de nos civilisations, et l’indigence dans laquelle vivent d’autres populations. Mais qui d’un point de vue psychologique vivent sûrement plus respectueusement vis-à-vis de leur milieu environnant et de son cycle naturel...
À promouvoir ces dynamiques particulières, dont celles de la génétique, on élève un écueil de plus dans ce monde en perpétuel mouvement, et pervertissons une cohésion nécessaire à la nature dans son ensemble...
Vraiment, quelle singulière espèce que la nôtre !