@etrange
La maltraitance de l’animal est une honte pour la société qui la permet, nous sommes bien d’accord là dessus.
Il y a en Europe des lois qui visent à améliorer les conditions des animaux d’élevage, et c’est très bien.
Il y a aussi des lois qui étaient censées minimiser la souffrance de l’animal lors de l’abattage.
Ces lois admettaient des dérogations pour motifs religieux, mais au cas par cas.
Et bien maintenant, on est passé du cas par cas à la généralisation progressive de l’abattage halal.
Comme les croyants de ces pratiques d’un autre âge ne consomment pas toutes les parties de l’animal, une grosse partie de la viande mise sur le marché est en fait halal.
Quand cette viande est vendue dans une boucherie halal, elle est étiquetée comme telle. Par contre quand elle est vendue sur le marché normal, rien n’indique que la viande vient d’un animal abattu suivant la méthode de sauvages du VIIe siècle. Les organisations religieuses s’opposent becs et ongles à cet étiquetage. Ce serait selon elles une stigmatisation de toute une communauté.
Au cours de l’abattage halal, l’animal n’est pas étourdi, et on lui tranche la carotide, la trachée et l’œsophage. L’animal agonise pendant de longues minutes.
De plus, vu que l’œsophage et la trachée sont ouverts, il y a risque de passage de fluide gastrique sur la plaie et son entrée en contact avec les tissus des poumons, ce qui produit le risque de contamination de la viande à l’E-coli.
Les lois sur l’abattage qui imposaient un étourdissement avant l’ouverture de la carotide étaient un tout petit progrès dans le sens du bien être de l’animal.
Pourquoi laisse-t-on ces lois être bafouées pour des motifs de religions médiévales ?
La Suisse interdit l’abattage halal et les islamiques ne se portent pas plus mal.