Bonjour
Dans mon cas, Actias, je me considère comme survivaliste car je crains une catastrophe que j’estime extrêmement probable dans les cinq à dix ans qui viennent, si ce n’est avant, et que j’ai tout lieu de penser que cette catastrophe menace ma vie et celle de ma famille.
A cette remarque près, je souscris tout à fait à votre commentaire.
Il est amusant pour moi, spécialiste du comportement humain, de constater à quel point les gens estiment important d’être optimistes pour l’avenir. Comme si leur optimisme avait une importance quelconque sur celui-ci ! La réalité se moque bien de nos états d’âmes !
Vouloir être optimiste relève de la foi. Vouloir être réaliste n’est pas donné à tout le monde, certaines connaissances nécessaires à une bonne compréhension du fonctionnement mondial font cruellement défaut à beaucoup.
A noter cependant que les optimistes permettent de faire durer le système, car la confiance en celui-ci est une condition impérative au fonctionnement de ce système. La monnaie, par exemple ...
Quant à la réalité, pour ceux bien instruits, elle est simplement catastrophique. Parce qu’au niveau physique, l’accès aux ressources énergétiques et autres, qui sont à la base de nos fonctionnements économiques, devient de plus en plus difficile, condamnant la croissance.
Et donc, qu’au niveau économique, on plafonne, avant l’atterrissage. Lequel risque d’être très brutal, car au niveau social, une absence de croissance économique durable n’est pas tenable. Et il faut savoir que le terme se rapproche dangereusement, car au niveau financier, on a utilisé toutes les ficelles pour durer, (endettement, création monétaire), et après ... c’est le crash par perte de confiance, justement.
Donc ils peuvent être optimistes si ça leur fait du bien, mais la réalité, elle, elle est ce qu’elle est.
Dans ma pratique du survivalisme, c’est en effet l’autonomie maximale qui est recherchée, puisqu’il s’agit de tenter de pallier le mieux possible à une éventuelle défaillance de nos organisation socio-économiques. Cela passe selon moi par une culture raisonnée et une évolution de notre rapport à l’environnement, mais également par des précautions en matière sécuritaire, car si la société n’assure plus notre sécurité, il sera peut-être nécessaire d’y procéder soi-même.
Quant à l’individualisme, il n’est pas une fin en soi, mais plutôt hélas une conséquence du faible niveau de conscience qu’ont mes concitoyens du niveau réel de dégradation de la situation. Car selon moi toujours, plus on serait nombreux à se préparer, en partenariat ou non, et plus on serait en mesure de limiter la casse d’une éventuelle défaillance du système socio-économique.
Je crois hélas que c’est seulement lorsque des problèmes apparaîtront en matière d’approvisionnement alimentaire que beaucoup prendront conscience de la réalité des problèmes auxquels nous faisons face. Et je crois qu’il sera alors bien tard ...
Sinon, je crois aussi que nombre de survivalistes pratiquent des cultures vivrières raisonnées, et que donc il n’existe pas de frontières de principe entre survivalisme et permaculture.
16/07 15:08 - ROBERT GIL
je n’oppose rien, cet article n’est pas de moi, j’ai mis le lien de (...)
16/07 15:06 - Christian Labrune
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16/07 06:24 - GdeBell
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15/07 22:24 - foufouille
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