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Commentaire de Talion

sur Les Femmes et le catharisme dans le Languedoc (12è-14è siècles)


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Talion Talion 18 juillet 2013 14:19

« Je ne vois effectivement pas de différence. »

Ce n’étaient pas des intermédiaires oints capables d’offrir le pardon individuel pour nos fautes ou de sanctifier une union.

Pas de confession, pas d’Eucharistie, pas d’union consacrée et protégée par l’Église.

Exemples de dérive immédiate :
« Je suis puissant, je veux te piquer ta femme et t’as rien à dire ! »
« Moi je suis parfait, toi tu ne l’es pas, donc aux yeux de Dieu je te suis supérieur ! »
« Tes fautes pèseront sur ton âme jusqu’à ce que tu te soumettes à un »consolament« et que tu acceptes les contraintes ascétiques qu’il implique ! »

La seule contrainte qu’implique la confession c’est le regret sincère de ses fautes... Le « consolament » vous impose bien plus de contraintes que cela.

Bref... En somme dans le catharisme aux yeux de Dieu il y a « les parfaits » qui acceptent les contraintes du « consolament » et les « Untermenchen ».

Dans le catholicisme tout le monde est au même niveau dès lors qu’il est baptisé... Et même les païens peuvent bénéficier de « grâces immédiates » et se voir par conséquent accordé le salut.


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