En gros d’accord avec Montagnais, les carottes sont cuites...
On ne peut lutter contre l’Obscurité et la meilleure façon de se comporter est celle donnée par Thierry de Crozals dans le lien donné par l’ auteur et que je redonne ici :
J’en donne un court extrait, il reflète la différence de nature entre un Brahmane, ce qu’est visiblement Thierry de Crozals, et un guerrier.. :
L’homme de la Tradition ne se soucie pas de vouloir être en bonne santé ou pas, bien dans sa peau ou non, heureux ou non ou quoi que ce soit, il ne veut rien que ce que Dieu veut. Il ne cherche rien, ne veut rien acquérir d’extérieur (confort matériel, plaisir, bien-être, etc), il est tendu tout entier vers l’intériorité, le « seul bien essentiel ». Nulle place alors dans cette intention (in-tendere-tendre vers l’intérieur) pour l’hypocrisie, l’ambition sous toute ses formes ou la vanité.
Cette « tension connaissante », qui n’est qu’un abandon réminiscent, implique nécessairement la confiance certaine et inhérente à ce dernier.
« Cherchez d’abord le Royaume de Dieu et sa lumière, et tout le reste vous sera donné par surcroît », et encore « Le lendemain aura soin de ce qui le concerne. » Nous ajouterons que c’est automatique, le lecteur se demandera certainement pourquoi nous employons ce mot, le sens est ici : la déesse grecque du hasard s’appelait « Automatia ». Le hasard, lui, « Automaton ». C’est le principe descompensations. Dit autrement, il est dans la nature du Souverain Bien (Agathôn) de se communiquer, de rayonner librement. Une chose peut-elle se situer hors de l’Absolu-Infini ? Peut-on poser quelque chose d’indépendant du Logos de Dieu ? Y-a-t’il une chose aux confins de la Mâyâ qui ne dépende d’Atmâ ?..Remonter à la Cause Première (et c’est certainement cela qui fait peur…), d’où il résulte que le hasard, entendu au sens d’« accident a-causal », n’a strictement aucun fondement, aucun sens, aucune réalité pour qui a le sens du Sacré. Mais, « on ne fait pas pleurer Margot avec de la métaphysique », comme le dit justement Henry Montaigu…non, effectivement, alors que la métaphysique aurait pu expliquer à Margot pourquoi elle pleure et ce que sont ses larmes…