Si le crédit revolving a servi à suréquiper des gens peu solvables, on constate maintenant qu’il commence à être utilisé de plus en plus pour simplement boucler les fins de mois pour l’essentiel et là c’est grave, vu le taux à la limite de l’usure.
On pourrait penser qu’un client d’une banque qui a toujours un solde positif, pas d’incidents de paiement, des crédits équilibrés est un bon client. Et bien, pas du tout ! Le système est fait de telle manière que c’est celui qui est en difficulté qui va générer des profits supplémentaires pour son banquier par le biais de commissions diverses, crédits « dépannage » chers, etc. J’ai la chance de faire partie de la première catégorie et je suis donc sollicité assez souvent pour des tas de « services » supplémentaires dont je n’ai pas besoin. En fait, pour mon agence je ne suis pas un bon client.
eau-du-robinet semble bien soulever le problème de fond : la course en avant de la consommation pour alimenter la sacro-sainte croissance, même en trompe- l’œil, même si au bout le crash arrivera.
La base de la pyramide des revenus s’élargissant, (plus de pauvres) le vieil adage qui dit qu’on ne peut pas tondre un oeuf est désormais faux, les banques y arrivent très bien pour le moment…