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Commentaire de olivier cabanel

sur La sauce Hollandaise ne prend pas


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olivier cabanel olivier cabanel 20 juillet 2013 16:09

zorglub

faudra-t-il vous rappeler la charte d’agoravox ?
évitez toutes les insultes ou tous les qualificatifs outranciers
« manipulateur, menteur »...et quoi encore
l’évidence vous dérange et j’en suis désolé, mais outre midi libre, le point a aussi relayé cette info connue de tous, sauf de vous apparemment.

la Cour des comptes s’intéresse à un épisode méconnu qui a coûté cher à la puissance publique. Nous sommes en 2004, Nicolas Sarkozy dirige le ministère de l’Économie. Déjà à l’époque, les budgets sont difficiles à boucler et le futur président de la République cherche activement à limiter le déficit public... Le 19 novembre 2004, il annonce dans un communiqué s’être mis d’accord avec le gouverneur de la Banque de France pour une « gestion plus active des réserves de change de l’État ». Il s’agit en fait d’en finir avec la gestion de bon père de famille des réserves de change, grâce à la vente de 500 à 600 tonnes d’or sur les 3 000 tonnes détenues alors par la Banque de France. Le métal jaune, qui ne rapporte pas d’intérêts, doit être remplacé par un portefeuille en devises censé améliorer les rendements. L’État table sur un revenu supérieur à 200 millions d’euros par an.

Sauf que l’opération est tout sauf une bonne affaire. Entre décembre 2004 et septembre 2009, la BDF se sépare d’un cinquième de son stock de métal fin (589 tonnes). Et empoche, en cumulé, un pactole de 4,67 milliards. Mais le cours de l’or, lui, continue de s’apprécier ! Depuis trois ans, il a pris 94 %. Au final, si le programme n’avait pas été exécuté, la valeur des réserves en or de la Banque de France aurait atteint 19,4 milliards d’euros à fin 2010, quand celle des réinvestissements en devises s’élevait à seulement 9,2 milliards d’euros ! 

Étonnant quand on sait que « le rythme de mise en oeuvre du programme de vente » devait dépendre du jugement du gouverneur de la BDF sur son opportunité, « en particulier au vu de l’évolution des cours observés sur le marché de l’or ». Plusieurs pays, engagés dans des programmes similaires, ont d’ailleurs choisi d’y mettre fin plus tôt, comme la Belgique en 2005, le Portugal en 2006 et l’Espagne en 2007. Pas la France.

alors rangez votre hargne et regardez la vérité en face.

sarközi a été l’un des pires gestionnaires qu’ait connu notre pays.

et cessez les insultes...essayez de garder le sourire.

 smiley


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