Le pillage de vos livret A c’est ça : on se gave de dettes, en empruntant tous les mois pour faire tourner la machine « Etat Providence » qui n’est rien d’autre qu’une sorte de Goulag, qui réclame chaque année plus de victimes du matraquage fiscal, comme le Goulag réclamait tous les ans des charettes de nouveaux condamnés, pour remplir les camps, et s’alimenter en main d’oeuvre destinée à mourir dans les grands travaux de l’Etat tout puissant (les canaux d’irrigation pour la culture du coton, avec le désastre écologique de la Mer d’Aral).
Les banques européennes sont courtoisement mais fermement, avec les grandes compagnies d’assurances, appelées tous les mois à acheter partout en Europe la dette publique des états qui ne savent pas se serrer la ceinture.
1.700 milliards d’euros dorment ainsi en Europe des les coffres de cette finance honnie, mais qui est celle sans laquelle nos états, la France en tête seraient officiellement en état de cessation de paiement.
Si demain on dit aux banques « à partir de maintenant, vous êtes responsables du remboursement des dettes de l’Etat si celui-ci fait défaut » que va t’il se passer : la finance va simplement cesser de prêter à l’Etat. Et que se passera t’il ? Plus d’État.
Se passer de la finance, tirer dessus à boulet rouge est dans l’air du temps,, ça ne change rien au problème de fonds : le fonctionnement d’un État hypertrophié, incapable de se réformer, tant les blocages syndicaux et corporatistes sont violents et lourds.
Au lieu de se passer de la finance, passons nous de l’overdose de fonctionnaires toutes fonctions publiques confondues, d’élus, de communes (36.000 communes en France, soit 50 % du nombre de toutes les communes de toute l’ UE), passons nous des syndicats et des régimes de retraites particuliers qui créent des situations d’ injustice sociale flagrantes, au nom de la protection d’intêrêts même plus corporatistes, simplement personnel.
Les 30 milliards du Livret A servent à quoi à votre avis ? à garantir les émoluments des fonctionnaires pour les deux ans qui viennent. Et en 2017, on verra si ce gouvernement aura réussi ne fut-ce qu’à maintenir la dette publique au niveau actuel.