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Commentaire de escartefigue

sur Société poubelle...


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escartefigue 27 juillet 2013 14:23

Après :


champignons, et omelette aux lardons, mais achtung, pas trop cuite ni pas assez, un amour d’ omelette une avec laquelle on ferait sa vie, on quitterait ses parents, jetterait ses billes les plus belles. Chantal derrière son comptoir sirote son 102, contente de faire plaisir. Nous avons l’ impression d’ avoir été adoptés sur le champ. Mais d’où vient cette gentillesse ?

Soubitamenté surgit une femme troisième âge, robe serrée sur un corps anciennement, très anciennement joli, décolleté 3000, avec une voix en dessous mais très forte disant en guise de franchissement de la porte d’entrée du magasin : c’est moi Simone celle qui rit quand on la ramone…
Nous v’là en plein délire de retours d’âge avec souvenirs souvenirs du temps où on était beaux juvéniles et croquant la vie à pleines dents. Chantal, un peu jalouse lui montrait du dépit alors que Simone lui avait emmené des raisins du Languedoc qu’elle avait quitté la veille.
Ces deux nanas, Chantal 51 ans, Simone dans les bien plus, auraient pu rendre des hommes heureux, si elles avaient rencontré le bon numéro. Des nanas pleines d’humour de gentillesse derrière des carapaces profil bas et j’vaux rien.

Grand plateau de fromages, re canon, dessert, goutte à volonté.
Demandons l’addition elle nous emmène un ticket griffonné 55 euros pour les cinq lascars que nous sommes.
Nous mettons un bon pourboire chacun, et de côté dans notre cheutron une case pour les gentilles filles dont nous nous souviendrons jusqu’ au bout.
En partant, sur le seuil de son établissement de luxe et plutôt devant son bistrot, son vélo, décoré par des rigolos comme nous, un grand panneau « 102 » et à l’arrière deux pots d’échappement style fusée Ariane…
Un des plus jolis numéros de clown par une artiste à jamais inconnue.
Salut les nanas, on the road again…

Denise

Partir c’est mourir un peu.


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