aita pea pea,
Et vous ? qu’avez vous à dire sur le sujet proposé ?
et de ce qui suit ?
En France, l’industrie pharmaceutique
a fait 50 milliards d’euros de chiffres d’affaires en 2011 et emploie
plus de 110 000 personnes. Pour être au cœur des
stratégies de lancement d’un médicament, deux équipes de
journalistes ont travaillé en parallèle et ont pénétré l’univers très
fermé de ce puissant lobby. L’une a intégré le service communication
d’un laboratoire, l’autre a enquêté sur le terrain auprès des
médecins et des visiteurs médicaux.
Une enquête en infiltration qui
permet d’évaluer l’influence de ces derniers sur certains médecins et de
comprendre comment de nouveaux médicaments trouvent leur
place sur le marché grâce à des stratégies marketing sophistiquées
qui permettent à de nouveaux médicaments de prendre une place importante
sur le marché.
Aujourd’hui, cette industrie reste
très productive avec 150 nouveaux médicaments qui arrivent sur le marché
français chaque année, la plupart pour des pathologies
très rentables où le patient va prendre un médicament tous les jours
durant toute sa vie comme pour le diabète, le cholestérol, ou
l’hypertension par exemple. Pourtant, ces dits nouveaux
médicaments sont rarement innovants, et leurs effets indésirables
pas toujours connus. Des médicaments qui n’apportent parfois rien par
rapport à ceux existants, qui présentent des effets
indésirables importants.
Alors après le scandale Médiator,
comment les laboratoires pharmaceutiques lancent-ils un médicament ?
Quelles précautions prennent-ils ? Comment parviennent-ils à
maintenir leur chiffre d’affaire alors que les pouvoirs publics
tentent de réduire les dépenses de santé, particulièrement celles des
médicaments ?
Sur les 150 médicaments mis en vente
l’année dernière, deux seulement présentaient une véritable innovation
curative. Plus inquiétant, ils possèdent des effets
secondaires mal connus et sont vendus à des prix supérieurs aux
autres. Un journaliste de l’agence Capa a ainsi infiltré l’un des plus
gros laboratoires français comme stagiaire lors du
lancement, début 2012, d’un antidiabétique. Seul problème, la Haute
Autorité de santé, l’agence sanitaire gouvernementale, a émis un avis
défavorable. L’innovation en question est nulle, elle
présenterait des risques cardiaques, cutanés et hépatiques et son
prix de vente est six fois supérieur à celui de ses concurrents.
Des réunions de crise au sein du
service marketing du labo aux témoignages des visiteurs médicaux,
commerciaux des labos, piégés par la caméra cachée, l’enquête
montre la stratégie de lancement du produit.
On voit le lobbying des visiteurs
médicaux pour inciter les médecins à prescrire ledit médicament : Les
déjeuners offerts, une réunion d’information sur le diabète
animée par un médecin généraliste rémunéré par le labo pour vanter
le « remède », en passant sous silence ses effets secondaires, sans
oublier un séjour à Paris tous frais payés offert à des
contingents de médecins. La technique est résumée par une visiteuse
médicale : "Vous prescrivez d’abord notre médicament, et après on verra
si vous partez !"
Autre exemple avec le lancement, par
le même labo, d’une nouvelle molécule contre une maladie neurologique.
Là encore, avis négatif de la Haute Autorité de santé,
qui souligne une amélioration thérapeutique mineure et rappelle des
effets secondaires constatés chez 90% des patients cobayes lors des
essais cliniques, dont deux morts.
Une séquence montre également la
riposte organisée par le PDG du labo lorsque Xavier Bertrand, alors
ministre de la Santé, présentait un projet de loi en 2011 pour
encadrer l’action des visiteurs médicaux.
Les laboratoires pharmaceutiques, un
monde très discret et habituellement fermé aux médias, mais infiltré
tout de même par ces journalistes, sont des industries en
pleine santé souvent décrites comme l’un des plus puissants lobbys
au monde.
Avec l’affaire Médiator, le public a
découvert les méthodes parfois troubles de certains laboratoires :
Conflits d’intérêt des experts chargés de donner leur avis
aux autorités sur un médicament, effets secondaires passés sous
silence, études cliniques arrangées, et lobby sur les pouvoirs publics
pour éviter toute réforme trop contraignante pour
l’industrie pharmaceutique.
On se demande bien pourquoi de tels
médicaments, inefficaces voire dangereux, sont mis sur le marché et
remboursés hors de prix par la Sécurité sociale sans que les
autorités agissent ?
on ne vous demande pas d’être avec l’un ou l’autre, mais de réfléchir
et donner votre avis.
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