La différence entre Chavez et Maduro ...c’est Cuba ! Nombre de gens de gauche ont toujours été gênés aux entournures par l’amitié excessive qui liait le leader de la révolution bolivarienne, régulièrement élu, et le dictateur fasciste cubain, qui ne l’a jamais été et dont, aux dernières nouvelles, le successeur désigné - pas élu, pensez-vous ! de son frère Raoul sera le propre fils de ce dernier, actuel chef des services secrets de l’île maudite.
Corée du Nord made in Carabic...
Maduro, et cela plaide également pour lui, n’a pas un passé de putchiste, mais de leader syndical. Il n’y a pas que dans votre article, Monsieur Fortin, qu’on parle en bien de lui. Modeste, il n’utilise pas l’excès verbal comme méthode de gouvernement. Le défi qu’il a à relever est immense. C’est, toujours contrairement à Chavez, un homme de paix et de dialogue. Elu par la petite porte, il peut faire rentrer le Venezuela dans une ère nouvelle, qui n’est pas celle de l’opposition entre « bons » et « mauvais », mais la voie ouverte vers un certain retour à l’unité nationale. En s’attaquant à la corruption et à la criminalité, deux maux que Chavez n’a pas bien ou pas du tout traité, il démontre son intérêt pour la cause du peuple. S’il obtient des résultats à ce niveau, on n’entendra plus jamais parler de Capriles.
Finalement, Chavez s’avère meilleur comme icône que comme dirigeant. Je pense que Maduro n’a pas fini de nous étonner : sa dynamique est une dynamique de paix, peu conforme à la tradition venezuelienne.