« Aujourd’hui, 40% des élèves sortent de l’école primaire avec des bases trop fragiles, 15% sont illettrés et le resteront. » Ca se sont les chiffres de l’UMP de 2011 !
Parmi les discréditeurs, vous avancez des chiffres largement en deçà
Selon l’Agence Nationale de lutte contre l’illettrisme :
"- 7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d’illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
La moitié a plus de 45 ans.
Attention aux idées reçues qui limitent ce phénomène aux classes d’âge
les plus jeunes alors que les difficultés augmentent avec l’âge.
- Plus de la moitié exerce une activité professionnelle. La lutte contre l’illettrisme touche donc de très près le monde du travail, de l’entreprise.
- 71 % d’entre elles parlaient uniquement le français à la maison à l’âge de 5 ans. Attention aux idées reçues qui assimilent illettrisme et immigration.
Où vivent-elles ?
- La moitié des personnes concernées en situation d’illettrisme,vivent dans des zones rurales ou faiblement peuplées, ce qui signifie que la politique doit s’organiser sur tout le territoire.
- 10 % vivent dans les Zones Urbaines Sensibles (ZUS). «
Donc
- que les programmes soient trop chargés c’est juste,
- que l’Education Nationale soit impliquée au delà de ses possibilités pour pallier aux carences éducatives, c’est également juste,
- que la politique de projet à l’intérieur des classes soit souvent de la poudre aux yeux et l’occasion pour les »partenaires" de l’Education Nationale de s’en mettre plein les poches, avec des instits qui confondent consommation et qualité de l’enseignement c’est là réellement écoeurant
Cependant
- apprendre une seconde langue est une richesse extraordinaire pour comprendre les mécanismes de la sienne
- utiliser un ordi c’est aussi lire et écrire c’est à dire produire un texte
- apprendre à lire c’est avoir suffisamment de vocabulaire et de références culturelles pour comprendre ce qui est écrit : ce sont les limites de l’instruction.
L’éducation elle, ressemble à notre société faite de saupoudrage populiste auquel certains enseignants résistent ou dont il faut l’impasse parce que dans les faits, ils n’ont pas de temps pour cela.
Quant à l’éducation à l’environnement, elle peut être illusoire c’est vrai : elle ne prend de sens que si elle est quotidiennement mise en application par les élèves ne serait-ce qu’au sein de leur école. C’est une partie des sciences comme une autre qui relie les enfants à leur milieu de vie.