Les associations de victimes de la route sont là pour faire justifier, sous le coup de l’émotion, de la souffrance et de l’envie de vengeance parfois, des taxes supplémentaires qui ne pénalisent que les pauvres.
Le lien que j’ai mis n’est qu’un exemple parmi beaucoup d’autres. Je pense que vous placez les lobbies du mauvais côté :
"Dès la mise en place du système radars en 2003 et 2004, une polémique
s’ouvre, provoquée par le chercheur Jean-Gustave Padioleau, chargé en
août 2003 d’un programme public de recherche sur les transports
terrestres. Dans une tribune publiée par Libération le 6 janvier 200469 celui-ci dénonce les non-dits du système CSA et critique « un
« complexe de radars » [qui] se met en place sans enquêtes parlementaires
ex-ante, sans audits de suivi ni évaluation de son fonctionnement. » Critiqué par Rémy Heitz (directeur de la Sécurité routière) pour « absence d’impartialité », il voit ses crédits de recherche suspendus70,71. Celui-ci écrit alors un ouvrage qui paraît en 2005 aux éditions L’Harmattan, La Société du radar,
qui raconte la genèse des radars routiers français depuis l’intérieur
du système. Ce « voyage au sein des réseaux sarkozystes » dénonce, outre
l’opacité du système, la « mainmise d’intérêts marchands » favorisée
par un « État coercitif » et propose de rendre le « contrôle de vitesse
automatisé au citoyen ».
En 2008, Sylvie Lidgi, docteur en sciences sociales et professeur à
l’Institut français d’urbanisme (IFU), spécialiste des politiques
publiques, publie un ouvrage aux éditions Michalon, Tous délinquants ?,
dans lequel l’auteur s’attaque aux mythes de la sécurité routière et
notamment aux « multiples clichés agités depuis trente ans par les
tenants du tout répressif pour imposer leur conception morale de la
conduite automobile » "