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Commentaire de Jonas

sur Syrie : L'OTAN et ses communicants sont complices des massacres d'Al-Qaïda


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Jonas 3 août 2013 00:18

 Réponse à Sam La Touch. 


1) Tout d’abord pour votre gouverne , le conflit syrien avait commencé le 13 mars 2011 à la suite de l’arrestation de 15 écoliers ayant tagué des slogans révolutionnaires à Deraa.

2) Le 15 mars 2011 à Damas plusieurs rassemblements après un appel sur Facebook pour une « Syrie sans tyrannie », violemment réprimée par Bachar al Assad. ( Al Qaïda était absente)

3) Le 1er juillet 2011. La contestation s’étend et se radicalise avec des appels à la chute du régime. Les arrestations massives se poursuivent en Syrie avec le déploiement de chars dans plusieurs villes du pays qui font de nombreux morts.

4) 30 juillet 2011. Création de l’Armée syrienne libre ( ASL) . Pas d’Al-Qaïda encore.

5) Après plusieurs appels des pays du Golfe à la démission de Bachar al-Assad , les Etats-Unis et les pays Occidentaux demandent à leur tour à Bachar al-Assad de partir.

6) Le 2 octobre 2011. Lancement du Conseil national syrien ( CNS) réunissants les principaux courants de l’opposition.

7) 1er février . La ville de HOMS est bombardée lors d’une offensive de grande ampleur de l’armée syrienne, tous les quartiers des insurgés subissent des dégâts immenses.

Comme je viens de le faire succinctement et avec une chronologie rapide, contrairement à vos dires , ni les Etats-Unis ni les Occidentaux ni l’OTAN ni Israël n’ont été les instigateurs de la révolte des syriens.

La meilleure preuve c’est la conseillère politique et porte-parole de Bachar al-Assad , madame , Bousseïna Chaabane qui la donne en accusant le 20 mars 2011. « Certains réfugiés Palestiniens du camp de Ramel ont voulu créer la » fitna« en tirant sur les forces de sécurité et sur les manifestants ». 

A aucun moment au début de la révolte , les Etats-Unis, les Occidentaux , l’Otan et Israël ne sont mis en cause par les différends membres proches de Bachar al-Assad.

C’est seulement après la répression sauvage et la contre-répression également sauvage que le « stratagème » bien connu dans cette partie du monde , a savoir accuser les autres à commencer à faire son apparition avec l’intronisation de l’Iran et du Hezbollah d’un côté ( solidarité chiite) et le Qatar, Arabie saoudite- Emirats du Golfe- Turquie de l’autre ( solidarité sunnite). 

Et cela continue , la presse arabe de ce mois de « Ramadan » ne renonce pas à commenter le conflit syrien d’une manière confessionnelle.

Le quotidien Saoudien Al-Yaume , affirme que la coalition syrienne renouvelle sa demande d’armement aux Etats-Unis sans résultat. Mais le quotidien libanais Al Nahar , selon lui , John Kerry a expliqué a Ahmad Jarba ( nouveau chef de l’opposition syrienne) que la solution ne peut être militaire , malgré les plus de 100 000 morts recensés.

Et selon un autre journal libanais Al Watan al- ’Arabi , Ahmad Jarba , estime que la Syrie est envahie par l’Iran et le Hezbollah, qui vient justifier l’utilisation du quotidien Al-Sharq Al-Awsat par la nouvelle formule de l’ « Alaouistan », avec une base Russe et un pont Iranien vers la Méditerranée. La création de l’« Alaouistan » c-à-d de l’Etat Alaouite se fait a coups de massacres et dépuration confessionnelle précise le journal et dénonce le silence complice de la communauté internationale. Ce qui veut dire en langage clair arabo-musulman , « le silence des pays occidentaux et de leur passivité ».

Mais nous sommes dans le monde arabo-musulman ( il faut des boucs émissaires) La presse syrienne à trouver le coupable en la personne de John Kerry. Il est accusé d’avoir des origines juives et de comploter avec Israël pour diviser la Syrie et provoquer la partition.

Vous voyez Sam La Touch , que le monde arabo-musulman est déjà complexe est inextricable pour les habitants de ces pays , alors lorsque des gens qui ne connaissent rien à ces pays viennent distribuer des bons et des mauvais points , ils se mettent le doigt dans l’oeil comme lors de cette fumisterie tant chantée « Printemps Arabe » Vous connaissez la suite.

Un peu d’humilité devant les problèmes du Proche et Moyen-Orient. Absolument rien dans ces pays ne répond aux critères occidentaux.
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