CLAIRE : exactement, elle est et elle existe. Mais pas totalement en conformité avec les textes que vous recopiez ( inutile, j’ai les mêmes chez moi).
A cette époque les termes de la loi étaient suffisants.
Ils ne correspondent plus au besoin actuel ; il faudrait donc les réécrire en affirmant sans aucune gêne notre spécificité et les constitutionnaliser.
Nous n’obligeons personne à venir se faire violence sur notre territoire. Et nous n’interdisons nullement la liberté de conscience et de croyance. Et nous avons tordu plus d’une fois au moins l’esprit de cette loi pour permettre à des musulmans d’avoir des lieux de prière.
Dites-moi, vous ne connaissez aucun texte législatif antérieur à 1950 qui n’ait été abrogé ou réécrit ? cherchez bien, vous allez trouver !
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Une petite histoire que je viens de raconter sur Marianne2 :
Lors d’un stage à l’Institut GOETHE de Göttingen j’ai fait la connaissance d’une professeure d’allemand d’Ouzbékistan, qui venait se perfectionner et passer la Zentrale Oberprüfung.
Dans ses bagages elle avait 2 ou 3 voiles, légers comme ceux que portaient Benhazir Butto ( orth peu être inexacte) qu’elle ne portait pas car elle n’était pas chez elle. Et elle respectait le pays qui l’accueillait et lui payait intégralement les cours et le séjour. Et elle ne voulait en aucun cas provoquer un malaise ni apparaître comme une femme soumise .Et pourtant l’Allemagne autorise le voile, l’Institut aussi.
« Ca n’a pas vraiment d’importance » m’a-t-elle dit. « L’essentiel est d’avoir la foi, d’être honnête et utile aux siens et à sa patrie. »
Je vous suggère de vous imprègner de cette leçon d’intelligence et de féminisme.
Et de découvrir les mots des dames d’origine musulmane que j’ai citées. La liste n’est évidemment pas exhaustive.
Il-y-a des femmes debant lesquelles je me découvrirais respectueusement ( même cette jeune fille, pourtant voilée, qui se rebelle contre les barbus dogmatiques) , sans la moindre ironie ! et d’autres qui ne méritent pas ce geste courtois désuet.