Mme Rosemar,
je me permets de vous rédiger ce courrier, entre plainte et amusement, et
prenant le temps pour se faire, j’espère que vous prendrez le votre pour le
lire et y répondre.
N’étant pas moi-même auteur, mais simple commentateur télévisuel, je lis la plupart de vos article jusqu’au bout, car cela va très vite et n’apporte rien d’autre qu’un moment de détente, léger comme une rose si je puis dire.
Dans un souci de neutralité habituelle (lisez mes quelques commentaires en d’autres lieux), je ne peux malheureusement pas aujourd’hui porter un avis sous votre article, sans un brin de violette. Je m’explique : lorsque que vous offrez à lire des sujets doux, j’apprécie votre prose, quand il s’agit de politique, vous m’offusquez souvent, mais dernièrement vous avez publié un papier nommé :
« La mort des papillons » alors que j’eu préféré "La naissance des chenilles«
et hier la définition du »Youyou« alors que chacun sait que 2
»you" attachés font U2
et que U2 est un groupe de rock irlandais formé en 1976 à Dublin.
Si l’idée d’écrire un article sur ce groupe nommé U2 me prenait, il me
viendrait vite à l’esprit qu’un simple lien sur la page wikipédia de U2, comme
celui-ci : lien de la page
wikipédia de U2, ferait l’affaire si je pensais rédiger un article aussi court que le sont les vôtres (pas en général, tout le temps, et
c’est pour cette raison que je les lis jusqu’au bout). Je ne m’imaginerais pas rajouter
des images non plus, car en piètre internaute que je suis, je me dis qu’il doit être
très simple de s’en procurer via internet, surtout lorsque que l’on connait la
réputation de ce groupe, U2.
Voyez-vous un peu plus où je veux en venir avec cette lettre ? Non, alors je poursuis et je reprends, donc : vous m’offusquez souvent, vous choisissez fort mal vos titres et vos accroches, mais jamais oh grand jamais je ne me suis permis de vous en faire la remarque.
Pourquoi ? Et bien parce que je suis pris d’une sympathie envers
vous, pour deux raisons :
Premièrement, vos écrits recèlent parfois un sens qui n’apparait
pas à la première évidence, ni à la deuxième, mais en se laissant aller à vos mots on
découvre et on ressent bien des émotions.
Deuxièmement, les railleries dont vous êtes victimes et la courtoisie dont vous faites preuve envers elles, ne peuvent entraîner plus de remarques désobligeantes à votre égard. Mais alors pourquoi ce post me direz-vous ? J’y viens enfin, car dans le fil de commentaire de votre article « Le youyou » dont tout le monde sait maintenant qu’il s’agissait d’un papier masqué sur U2, j’y ai vu de graves accusations et sous-entendus quand à l’usage de pseudonymes multiples. Ce phénomène n’est pas nouveau et ne me choque en rien, si ce n’est comme le souligne ce commentateur dont je tairais le nom (n’aimant pas la délation) afin de vous assurer la publication de vos articles. Ne croyant pas ce que l’on me dit sans qu’on me le prouve, je viens donc à vous, vous demander quelques explications à ce sujet.
Mais un autre
problème se pose alors, votre commentaire de ce matin posté à 10:09, en réponse à l’internaute ce prénommant 6ber, je vous cite :
"indigence, frustration et jalousie : voilà ce que vous êtes, vous
qui n’arrivez même pas à faire publier vos articles.. Ouvrez un blog : vous serez moins frustré et moins
amer : vous pourrez lire vous même vos propres articles !"
Qu’ais-je lu qui me choque tant ! Je vous recite les mots du délit :
« à faire publier vos articles.. »
Serait-ce donc vrai Mme Rosemar ? Il s’agit bien de ça, « faire publier ses articles » et non pas les soumettre à publication, comme il se doit. Il y aurait entente illicite entre
certains auteurs pour faciliter la publication de leurs articles ? Et vous
seriez de la partie ? Dites-moi que ce n’est pas vrai, et surtout, apportez
m’en la preuve, je vous en conjure.
Passé ce fait qui n’est pas un détail, je voudrais également mettre le point
sur deux autres points : Le fil de commentaires de vos articles. Il s’y trouve
une série d’attaques à votre encontre comme je l’ai déjà dit, mais il faut
reconnaitre qu’il s’y trouve aussi un humour de qualité (chacun ses goûts bien
évidemment, comme pour les articles). Ce qui m’interpelle ces derniers temps, c’est
en derniers que je vous le dirais, car ce qui m’interroge maintenant, c’est le
ressenti que peut avoir le lecteur lambda à la vue des commentaires qui
soutiennent ou non le sujet de vos articles. Rires ? Incompréhension ? Rejet ?
Quand on est initié à ce que je nomme ici l’agoravoxatitude, on se fait une
raison à tout cela, mais pour un internaute de passage, je doute que l’envie de
revenir se fasse sentir après passage justement. Il me vient même la question
de savoir si toutes ces querelles internes (disons le bien) sont favorables à
AgoraVox ?
Ben, venons-en au dernier fait et le plus grave, votre billet du
jour :
« Fukushima, deux ans déjà... »
Alors déjà, les trois petits points sont de trop, ils font tomber le lecteur
potentiel dans l’alarmisme le plus total. Deux petits points, je ne dis pas,
mais trois, c’en est trop.
Ensuite, comment osez-vous écrire (peut-on seulement parler d’écriture dans le
cas présent)
de telles abérations ? Je vous cite encore (et je sélectionne mon choix parmi
tant d’insultes envers ce qui s’appelle simplement le bon sens) :
"Fukushima, deux ans déjà... et on n’a pas fini de mesurer les
conséquences de cet accident nucléaire : à Fukushima, de l’eau
radioactive continue à se déverser irrémédiablement dans l’océan...
Cette catastrophe a eu lieu le 11 mars 2011 au Japon. Ce mardi 6 août 2013, une « situation d’urgence » vient d’être déclarée par l’Autorité de régulation nucléaire japonaise à la centrale de Fukushima : de l’eau hautement radioactive s’écoule toujours dans l’océan Pacifique...
Ces fuites risquent d’être hautement toxiques pour l’environnement, pour la faune marine et les hommes susceptibles de consommer des poissons contaminés...
Ces fuites semblent aussi incontrôlées et incontrôlables : tritium, strontium, césium, un cocktail explosif se retrouve dans la nature, polluant les fonds marins.
La cause de ces déversements reste inconnue et mystérieuse, ce qui est d’autant plus inquiétant : impossible de juguler des fuites dont on ignore l’origine.
L’opérateur de la centrale utilise un produit chimique souterrain pour solidifier les sols, mais, selon le quotidien japonais Asahi, il n’est pas efficace au niveau des nappes phréatiques.
Cet accident nucléaire continue, plus de deux ans après, à polluer de manière irréversible le sol, les eaux, l’atmosphère.
Au fil du temps, on découvrira sans doute tous les dégâts sur l’environnement, la flore, la faune : les hommes eux-mêmes ne seront pas épargnés...
Le nucléaire nous conduit vers des impasses : on ne sait pas, en cas d’accident, contrôler les émanations, on ne sait pas détruire les déchets de l’industrie nucléaire, on ne sait pas les stocker de manière fiable et efficace....
On ne peut prévoir tous les aléas du nucléaire, les accidents climatiques, les glissements de terrain, les séismes etc.
Les conditions de sécurité ne sont pas toujours respectées, en France, certaines centrales vieillissent et exigent des rénovations coûteuses...
D’ailleurs, il semble que l’industrie du nucléaire devient de plus en plus chère et on en voit déjà les répercussions sur les prix de l’électricité qui ne cessent d’augmenter : l’entretien, la rénovation, le traitement des déchets génèrent des coûts de plus en plus importants.
On peut rappeler que deux ans après Fukushima, le Japon veut redémarrer ses réacteurs nucléaires...
Combien de Japonais vont mourir à la suite de cette catastrophe, combien d’enfants auront des problèmes de thyroïde ?"
Voilà, et ce n’était qu’un extrait des propos que vous soutenez. Vous faites
peur à lire Mme Rosemar, c’est vous dire si je risque de ne plus vous lire. Un
ami japonais est tombé sur votre papier ce matin, et c’est un peu en son nom
que je vous écris tout cela. Il m’a fallu un temps fou pour lui expliquer que
vous ne représentez qu’une toute petite infime partie de ce qu’on ne peut
malheureusement plus appelé le journalisme. Relisez-vous si vous ne comprenez
pas le sens de tout ceci.
Cependant, il me faut trouver un moyen de ne pas vous en vouloir au delà de la
douleur infligée par ce billet de catastrophe, je vais donc user d’humour pour
finir, en vous conseillant une idée de sujet pour votre prochain article qui ne
parlera pas de fleurs, un sujet passionnant dont vous ne connaissez surement
pas le nom : la procrastination.
Il s’agit de la tendance à remettre
systématiquement au lendemain des actions. Donc, s’il vous vient à l’esprit un
sujet similaire à celui d’aujourd’hui, faites preuve de procrastination, et le lendemain aussi, et l’autre encore, etc.
Dans l’attente de votre réponse (concernant l’ensemble des sujets ici évoqués
et non révoqués), je vous prie Mme Rosemar de recevoir mes sentiments les moins
mauvais.
Télé ton destin.
P.S : Parfois, je me demande si vous ne le faites pas un peu exprès. Quand on tape AgoraVox sur Google aujourd’hui, il arrive que votre article apparaisse sur la page même. Imaginez un peu les sites concurrents, ils doivent bien rigoler. Ayant cru comprendre que Mr Olivier Cabanel était aussi moqué, je vais immédiatement prendre connaissance de ses articles pour me faire ma propre idée.
A la vue du temps prit à vous écrire cette lettre dense, je souhaite sincèrement que vous me répondiez de façon moins brève que dans le poids de vos articles.
D’avance merci.
12/08 22:12 - télé ton destin
Avec tous les commentaires, y’a déjà de quoi faire quelques articles. Mais à ce propos, (...)
12/08 16:14 - rosemar
11/08 16:00 - amipb
@Calva76 : le collégien pré-pubère a une femme et une belle-famille japonaise, dont certains (...)
10/08 09:36 - gaijin
alea j’avais bien compris c’était juste pour en remettre une couche
10/08 02:40 - Bernie
Je l’avais loupée celle là. Parler de nouvelle vague sur un article de Fukushima, (...)
10/08 02:35 - Bernie
Précision, j’ai écrit bonsoir, mais comme je n’avais qu’un joker, on voit pas (...)
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