« En France, on vaccine contre la Rougeole depuis 1968. »
Faux.La GENERALISATION de la vaccination ( avec l’objectif d’une « couverture » vaccinale de toute une classe d’âge) remonte au début des années 90.
Et avec de nombreux effets pervers,en particulier chez les jeunes adultes de nos jours,qui ont été vaccinés il y a vingt ans.
En effet,dans une population ayant accès à un un système de santé performant et à une bonne alimentation,la rougeole n’est qu’une maladie infantile banale,mais l’infection a l’énorme avantage de procurer une immunité très forte (bien supérieure à celle fournie par la vaccination).
On a donc,vingt années plus tard,en l’absence de vaccination,une génération de jeunes adultes fortement protégés contre cette maladie,et des mamans qui peuvent donc transmettre par le biais des anticorps foeto-maternels une protection à leurs nourrissons.
De plus,les jeunes adultes,seront à intervalles réguliers en contact avec les nouvelles souches de virus circulant,agissant comme « booster » (« rappel vaccinal ») et renforçant donc cette protection.
Ce que l’on constate,depuis la généralisation des campagnes de vaccination ROR/MMR des nourrissons il y a une grosse vingtaine d’années,c’est une génération de jeunes adultes non protégés par l’immunité acquise par la maladie infantile,et qui bien que vaccinés dans l’enfance,sont souvent insuffisament munis de protection immunitaire .
Et nous sommes confrontés à des cas particulièrement graves de rougeoles chez l’adulte,se concluant parfois (trop souvent) par le déces du patient,et par un cout de santé induit (sejour en soins intensifs) très élevé.
La vaccination,dans ce cas,est une catastrophe en matière de santé publique dans les pays possédant un bon système de santé publique.
Ceci,bien évidemment sans compter les très nombreux effets indésirables consécutifs à la vaccination.