Je ne prétends pas minimiser la gravité d’une rougeole chez un individu immunodéprimé ou fragilisé,mais il est admis en pédiatrie que la rougeole infantile ne comporte pas plus de risques qu’une grippe.
Et la grippe est une maladie à prendre très au sérieux, surtout chez les jeunes enfants. Ce n’est pas parce qu’on est capable de mieux prendre en charge ces maladies qu’il faut les considérer comme étant des passades.
Enfin,l’autre problème de cette vaccination,comme de pratiquement toutes les vaccinations,est l’absence de toute évaluation scientifique de son efficacité par des protocoles REELEMENT scientifiques randomisés et en double aveugle.
Ce qui est faux. La vaccination SYSTEMATIQUE contre la rougeole a permis d’éradiquer la maladie en Amérique du Nord, ou seuls des cas exogène se déclarent désormais (patients ayant été contaminés lors d’un voyage), le dernier cas endogène datant de 2006 je crois.
Avant la première campagne de vaccination en 63 (ou 62), près de 500 000 cas se déclaraient annuellement. Les progrès de l’hygiène et de la prise en charge avaient permis de réduire le nombre de morts annuels de 7000 à 400 depuis les années 20.
Deux ans après le début de la vaccination, le nombre de cas déclaré avait chuté à moins de 10 000. Et le nombre de décès à moins de 20 pour être nul ou presque chaque année désormais.
Si ce n’est pas de l’efficacité !