@ Alinea
Non, simplement pour montrer à mon petit dernier avant que ça fonde complètement !
Le passage du Nord-Ouest selon Willy de Roos, c’est de l’histoire ancienne, ce n’est pas encore vraiment de la « rigolade » aujourd’hui mais sûr que cela le sera demain ou après-demain.
Et c’est partout pareil ! Ex sur le Chacaltaya (Bolivie), il y avait une station de ski il n’y a pas si longtemps...
J’espère ne pas être pessimiste mais lucide, le changement est possible puisque c’est inéluctable. En effet, quand il n’y aura plus de gaz dans les schistes, ils passeront à quoi les shadoks ? Il serait temps de sauter cette étape ridicule et de faire place à l’innovation. L’imagination existe mais elle est bloquée sciemment jusqu’à ce que table rase soit faite.
Nous sommes de plus en plus nombreux à ne pas croire aux partis mais aux gens de base qui sont capables de se regrouper sur un projet défini et de le défendre, indépendamment de leur sensibilité politique (machine à séparer le peuple) et de leurs idées personnelles sur divers sujets pouvant les opposer par ailleurs (ce qui est sain). Je ne pense pas que c’est du pessimisme que de se prendre en main au lieu de se laisser guider par le berger ou le vacher.
J’ai construit deux associations (rien à voir avec le sujet de l’article) selon une façon particulière de voir les choses qui réussit à tous les coups : rechercher le point commun et oublier le côté qui nous déplaît chez autrui pour arriver à faire bouger les lignes, c’est à dire en allant voir chacun l’un après l’autre pour lui dire entre quatre yeux : vous voulez ceci et bien mettons-nous ensemble pour y arriver ! « Aucun de nous n’est parfait et sans les autres, je ne suis rien » : un mantra à se répéter quand on a envie de balancer un coup de gourdin sur quelqu’un dans une asso ! Et cela a marché au-delà de nos espérances parce que nous avions dépassé nos différences justement le temps nécessaire. Pour la petite histoire, c’est quelqu’un influent encarté à droite et plutôt du genre frigidaire qui m’aura le mieux aidé à une époque, dans un travail qui allait pourtant à contre-courant de ses appuis tandis qu’en face, on voulait juste me récupérer pour des raisons tactiques. Les étiquettes, les à priori sont un frein pour avancer, nous devons prendre garde aux discours de nos politiques, ce sont des sirènes...
Ce qui arrive avec cette histoire de gaz de schiste, dépasse de loin ce que Mr Pinsolle (poisson pilote des sirènes) appelle un « enjeu économique », ce n’est même pas un débat gauche/droite ou écolo ou bobo ou autres qualificatifs. Il suffit de constater dans les réunions de village que « les crados et les aristos » sont tous d’accord pour bouter hors de leurs terres, les multinationales à la façon Astérix ! Quand le saccage ne se fait plus seulement ailleurs (Afrique etc.), les politiques se trouvent tout à coup confrontés à des limites. Faut croire que les Français des campagnes sont hystériques selon l’auteur... une maladie mentale étrange parce qu’elle ne touche que les gens en désaccord avec les chiens de garde.
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Au fait dans mon petit bateau, c’est poêle anglais pour brûler à peu près tout, notamment le bois flotté. Mais si vous avez quelques sacs de crottes de biquette, je veux bien essayer. Il paraît que cela marche du tonnerre selon Joletaxi qui en connaît un rayon.