Ou encore :
http://science21.blogs.courrierinternational.com/archive/2013/08/09/bilderb erg-2013-des-puissances-en-crise-iv-49116.html
Bilderberg 2013 : des puissances en crise (IV)
Le 9 août 2013, Zonebourse écrit « La Russie et les USA continuent à se parler dans un climat tendu », alors qu’Atlantico confirme à son tour « Etats-Unis et Russie ont rendez-vous, le cas Snowden évoqué » et Direct Matin constate « Américains et Russes à Washington, malgré les tensions ». L’Express annonce « Russie : Obama donnera une conférence de presse dans un climat glacial », et TF1 analyse « Tensions entre Obama et Poutine : les vraies raisons d’un jeu de dupe ». Des dossiers tels que la Syrie, les accords commerciaux et l’application des règles de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC),
les missiles... jouent certainement un rôle dans une situation où la
diplomatie US ne parvient pas forcément à imposer ses points de vue. A
l’approche de la réunion du G20 dans moins d’un mois, les Etats-Unis se
trouvent également confrontés aux positions de la République Populaire
de Chine sur laquelle Boursorama rapporte « Chine : production industrielle en hausse, inflation stable ». Telles sont, sur le plan de la politique internationale, des composantes de la situation dans laquelle le fondateur d’Amazon Jeff Bezos, participant à la dernière réunion de Bilderberg à Hertfordshire (Royaume-Uni), a procédé à l’achat du Washington Post.
Précisément, dans les mois qui ont précédé cette rencontre de
Bilderberg, le Parlement britannique s’était penché sur la question de
la fiscalité d’Amazon comme déjà évoqué dans notre article « Amazon, indépendance de la presse, fiscalité, CIA... ». S’agissant de l’achat du Washington Post par Jeff Bezos, The Washington Times commente « Washington Post buyer Jeff Bezos offers ’liberaltarian’ perspective » et souligne que Bezos se trouve confronté à de nombreuses affaires en cours avec le gouvernement US, le Parlement, l’administration, les tribunaux... que le Washington Post
sera amené à traiter à l’adresse des citoyens. Que penser de cette
situation sur le plan des éventuels conflits d’intérêts ? Et pour quelle
raison une administration publique US comme la CIA est-elle obligée de
dépendre d’une multinationale privée (Amazon ou éventuellement IBM) pour un service de nuage informatique ? Le 9 août, Libération rapporte « Alstom accusé de corruption au Brésil, selon un journal brésilien » et Europe 1 « Sanofi a-t-il corrompu des médecins chinois ? ». La Presse emploie le titre « Corruption de GSK : Novo Nordisk prêt à collaborer avec la Chine ».
Quelle que soit l’issue de chacune de ces affaires, force est de
constater que les compagnies des pays jadis « riches » sont loin de
faire la loi à leur guise dans les pays « émergents ». Récemment, pour
justifier la politique de délocalisations qui ne cesse de se poursuivre,
France Inter écrivait « Que rapportent les délocalisations ? », avec l’argument ... « ça permet aussi de payer moins cher nos achats » et soulignant en même temps une exigence de « compétitivité » lors des éventuelles « relocalisations ».
Une manière de défendre de fait la course aux bas salaires et aux «
réformes de structure » dans des pays comme la France, politique évoquée
récemment dans notre article « Moscovici, Hollande, FMI, OMC... ». Dans l’ensemble, des éléments qui viennent encore s’ajouter au contexte décrit dans nos articles « Bilderberg 2013 : des puissances en crise » (I), (II) et (III)
à propos de cette réunion présidée par le PDG d’AXA et ami personnel de
François Hollande, Henri de Castries. Face à cette situation, où veut
en venir le cercle de Bilderberg ? Et surtout, quel contrôle réel
peut-il avoir de l’évolution à l’échelle planétaire ?
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