C’est parfaitement exact.
De plus, cerise sur le gâteau, le clostridium tétani est un anaérobie strict. C’est-à-dire que l’oxygène le tue.
C’est pourquoi il se garde bien de tout contact avec le sang, qui est oxygéné. Il se contente des plaies très souillées et mal vascularisées (c’est pourquoi cette maladie ne touche que les vieux, moyenne des décès 75 ans).
Or les anticorps dirigés contre sa toxine et fabriqués grâce au vaccin sont dans le sang, mais le bacille et surtout sa toxine remontent aux centres nerveux le long des nerfs, qui sont eux très peu irrigués, en évitant la voie sanguine..
C’est-à-dire que les anticorps ne rencontrent jamais l’antigène.
C’est pour ça que ni le vaccin ni la maladie n’immunisent.
Oui, même le sacro-saint vaccin antitétanique est aussi une foutaise ;
On a beau se réjouir de voir monter le taux d’anticorps, ils n’atteindront jamais leur cible, faute de la rencontrer. C’est comme si on voulait se servir de lions pour décimer des requins.
Une autre anecdote, que je trouve croustillante : on a vu les cas de tétanos du nouveau-né (toujours mortels), diminuer fortement en Afrique après des ,vaccinations antitétaniques de masse : de quoi se réjouir, et louer le vaccin ?
Ce qu’on oublie de dire, c’est que le personnel de santé, au cours de ces séances de vaccination, en profitait pour donner quelques conseils d’hygiène aux parturientes. En particulier d’éviter, dans la mesure du possible, de mettre de la bouse de vache (ou de yack) sur la plaie ombilicale, pratique jusqu’alors courante. Mais oui !
Alors, quelle mesure a été efficace ? Je vous laisse deviner.