J’ai dit : « Or les anticorps dirigés contre sa toxine et fabriqués grâce au vaccin sont dans le sang »
Ne savez-vous donc pas lire ?
Par ailleurs, un soldat israélien, hypervacciné contre la toxine pour fabriquer et donner des anticorps spécifiques sous forme de gammaglobulines antitétaniques avait 3000 fois le taux d’anticorps censé protéger du tétanos.
Il en est cependant mort.
Pour Julie, si les anticorps sanguins détruisent la toxine circulante et qu’ils ne peuvent atteindre la toxine qui agit au niveau des centres nerveux, alors ils sont inefficaces.
C’est le côté machiavélique de la toxine tétanique ; de plus, son astuce consiste à spasmer les muscles à mort, ce qui provoque au niveau de la plaie une vasoconstriction afin d’empêcher l’oxygène mortel d’y parvenir. C’est un malin, ce bacille.
La seule vraie manière de lutter contre le tétanos est, immédiatement, le lavage soigneux des plaies, leur parage, afin de laisser à l’oxygène les moyens de tuer le bacille.
L’hygiène et la propreté : nécessaires et suffisants le plus souvent.
Enfin, le tétanos tue peu : deux morts par an en moyenne, âgés de 75 ans. Vu le faible taux résiduel de vaccination de nos populations, on ne peut décemment pas attribuer ce succès au vaccin.