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Commentaire de Richard Schneider

sur Charte européenne des langues régionales ou minoritaires : Cavaillé, ou l'optimisme. Par Yvonne Bollmann


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Richard Schneider Richard Schneider 14 août 2013 15:55

La dislocation de l’état français en grands ensembles régionaux est un des objectifs des européïstes : il sera plus facile pour Bruxelles d’imposer des décisions à des « régions » qu’à des états bien structurés, comme la France.

C’était dans ce but que les élites alsaciennes ont souhaité récemment promouvoir la création d’une Région Alsace. Manque de pot, il fallait que cette initiative soit approuvée par référendum - et les Alsaciens ont dit non. Il n’y aura pas un nouveau Gauleiter en Alsace. Du moins pour l’instant. En effet, l’UMPS parisienne a remédié à cette lacune : désormais, les z’élus n’auront plus à demander l’avis des populations concernées ; ils s’arrangeront entre eux. D’ailleurs , inutile de demander au peuple ce qu’il en pense quand il s’agit de son avenir - surtout quand cela concerne l’Europe ...
Le plus navrant de cette histoire, c’est qu’il y a des gens de qualité qui, de bonne foi, pensent que l’avenir de la France est dans sa dislocation - dislocation administrative, sociale et linguistique.
En plus, comme décrit par l’article, l’intelligentsia allemande a toujours considéré que l’Alsace, ainsi que la partie mosellane de la Lorraine, sont des « pays » allemands de par les langues (l’Alsacien et le Platt lorrain). 
Je signale à tout hasard que je pratique naturellement l’alsacien ... Je ne suis pas un adversaire farouche des parlers locaux. Au contraire. Je suis simplement franchement attaché à une République française « une et indivise ». Et tout ce qui pourrait écorner notre pacte républicain doit être fermement combattu.

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