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Commentaire de Louis Dalmas

sur La mort d'un seigneur : Jacques Vergès


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Louis Dalmas Louis Dalmas 19 août 2013 15:14

La légèreté avec laquelle vous jugez mes livres d’après leurs titres, cher Colre, vous amène à des conclusions à cent lieues de la réalité. Je ne suis ni « désabusé », ni victime de « désillusion », de « deception » ou de « haine de soi ». Bien au contraire, sinon pourquoi continuerais-je à me battre pour ce que je pense depuis des décennies ? Non. Mes livres sont une analyse de la situation dramatique d’une partie du monde créée par la politique à la fois cynique et aveugle de l’empire américain. Et comme, à mon sens, la critique négative doit être compensée par des propos positifs, ils ne manquent pas d’évoquer des alternatives constructives. L’ennui, c’est que tout cela n’est pas en conformité avec la doxa régnante et le conditionnement soporifique du public. J’aimais Vergès parce qu’il avait le courage et l’indépendance de le dire beaucoup plus fortement que moi en raison de sa célébrité, et du risque qu’il courait de se voir haïr par les nombreux propagateurs de platitudes et de clichés. 


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