« Article pas récent ou pas en rapport avec l’actualité ».
Obéir à cette injonction ne sera, de toute façon, qu’en définitive une sorte de copie, qu’un ersatz, un remake de la presse.
Si je veux avoir des infos de l’actualité, j’achète un journal. Un euro, et hop, le voyage dans les horreurs de notre monde est servi à domicile et en couleurs.
Ce qui fait la différence, la chiquenaude de plus, c’est l’interprétation des gens qui prendraient le temps d’analyser, de comparer les écrits de toutes origines, avec le temps du recul. L’actualité crue, je n’ai rien à y changer. Elle existe malgré moi. C’est le rôle du journaliste d’aller la chercher, là où elle est, avec le budget de Vandam KH.
Le journal citoyen, c’est autre chose. Il faut du temps pour la sortir avec le recul de la réflexion. Un article se relit de multiples fois. On sait quand il commence à germer dans l’esprit. On ne sait jamais quand il sera terminé. Pour peu qu’il le soit, un jour.
Pour moi, un article vit. Il occupe mes pensées. La plupart des articles sur mon site sont écrit depuis longtemps avant la parution et, en plus, il n’est pas rare qu’ils soient corrigés, par après, avec de nouvelles ajoutes. J’aime approcher une vue à 360° d’un problème sans devoir y retourner dans des articles différents. Je les ai tous sous le chapeau près à se voir corrigés, adaptés.
Je suis un « buvard » de l’info avec couche de protection et de correction intégré.
Normal, qu’ils deviennent lourds, trop longs, trop en dé-synchro, pour cette antenne.
C’est autre chose, ça creuse un peu plus, ça pioche tout azimut, ça n’a plus rien à voir avec le journalisme médiatisé.
La voie « Agoravox » est là, à mes yeux, il faut dévier un peu sous peine de mourir de sa belle mort sous les palmiers des sirènes médiatiques habituelles.