Rue du boulanger (françisons)
« Si je n’aime pas l’amérique d’aujourd’hui, j’aime son espace, certaines de ces valeurs, le positivisme, l’appel du large, le refus de s’appitoyer trop longtemps sur soi. »
Bon, point positif, ce ne serait que l’Amérique d’aujourd’hui.
Mais aujourd’hui, commence où dans le temps et l’histoire ?
Vous le dites d’ailleurs plus loin « L’amérique au fond a toujours été ainsi. »
JFK, Clinton.... ? Obama signerait donc le revirement puisque Bush n’a pas l’heur de vous plaire ?
« légitimer vers la violence, l’extrémisme. »
Et oui, la violence, c’est toute l’Amérique. Quand on joue avec des armes depuis le plus jeune âge, comme cadeau d’anniversaire. Quel président pourrait inverser la situation ? Obama, le maître du monde ? Il a tenté certaines choses mais la
NRA a le Congrès et un amendement avec elle. Pour réagir au phénomène, il ne faut pas moins, mais plus d’armes pour se protéger.
Madame Merkel a peut-être plus de pouvoirs qu’Obama dans son pays.
« D’une certaine façon, la france n’est pas, ou n’a pas été sans ressembler aux states »
Tout à fait. Certains ont même dit avec humour, c’est un beau pays, c’est dommage qu’il y a tellement de Français. Un article sur cette antenne en a d’ailleurs ajouté un brin.
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« Mosaïque de langues et de coutumes dont il a fallu imposer un état, bien plus tot que les autres, et des mythes fondateurs, pour qu’elle tienne debout ! »
Exact, l’histoire des Etats-Unis européanisé est beaucoup plus récente que celle de la France.
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« Richard Ford vient de répondre à un interview de l’obs : « L’AMERIQUE EST DANS LA MERDE ! » »
S’il a dit cela, c’est qu’il oubliait qu’à de très exception près, en Europe, on marche sur des oeufs. On vient de montrer le bout du nez en dehors de la récession.
Obama est humain, comme il dit. Carter l’était aussi. Travailleurs tous deux, mais nous sommes dans une lutte d’influence et le travail ne compte pas face aux résultats. Pour Ford, républicain, pas de doute, (tout comme Charles Heston à l’époque, Clint Eastwood) Obama fait partie de l’ennemi.
Vous avez raison, la littérature américaine permet de se faire une opinion à l’américaine.