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Commentaire de Lisa SION 2

sur Malgré les OGM, les super mauvaises herbes font de la résistance


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Lisa SION 2 Lisa SION 2 26 août 2013 12:00

Bonjour, «  » extrait d’un autre article du jour : il ne travaille pas sa terre. Il sème la récolte avec un semoir importé du Brésil qui dépose la graine dans le sol, puis rebouche la terre après son passage. Cet outil ne laisse quasiment aucune trace. A la différence du labour, il ne perturbe pas la microfaune et la microflore souterraines. En surface, Philippe Lemey cultive une dizaine de plantes, à l’image du sarrasin et du trèfle d’Alexandrie couplées avec de la paille. Ce mélange donne un parfait équilibre azote-carbone. En se dégradant, il nourrit les sols. En quelques années, le pourcentage de terre noire de ses champs est passé de 1,2 % à 3,5 %. Le sol de son exploitation devient naturellement de plus en plus riche en matière organique, ce qui augmente sa fertilité sans avoir recours à des engrais chimiques. Cette méthode de production protège aussi davantage ses récoltes des aléas climatiques. Le couvert végétal sert d’isolant. Si bien que ses cultures sont moins impactées que celles de ses voisins en cas de froid ou de forte chaleur. Le sol de son exploitation a plus de réserves d’eau. Ses céréales sont en outre moins attaquées par certains parasites et maladies puisqu’il diversifie ses cultures. Par exemple, pour le blé, il plante huit variétés différentes sur la même parcelle. Cela désoriente les insectes et limite l’impact d’une maladie sur la récolte entière. Enfin, l’agriculture meusien n’utilise pas d’insecticides. « A long terme, c’est un mauvais calcul ». Par exemple, en pulvérisant de l’anti-limace, il tuerait les limaces mais aussi leur prédateur, un scarabée noir. Par conséquent, le nombre de limaces augmenterait au fil des ans et il serait obligé d’acheter toujours plus de produit. Les champs de Philippe Lemey sont également devenus des îlots de survie pour les vers de terre anéciques. Ces derniers, qui ne peuvent pas se développer dans les sols labourés, creusent des galeries verticales dans le sol qui drainent et oxygènent la terre. C’est un cercle vertueux. Plus le sol est riche, plus ces vers prospèrent et plus ils le bonifient. source : http://www.agoravox.fr/actualites/info-locale/article/agriculture-revenir-aux-sources-140015


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