Ce sont des rebelles qui ont manipulé du gaz sarin — info très sérieuse de Carla del Ponte —. Ce sont aussi les rebelles qui gagnent à ce qu’il soit utilisé (ils ont bien compris que nos médias étaient plus que complaisants avec les mensonges).
A force de dire « probablement » l’axe du FUKUS cherche à obtenir l’aval de sa population pour détruire la Syrie, comme ils ont déjà détruit plusieurs pays. Le nouveau mot-clé est « riposte », entendu et répété sur France Culture (qui n’est plus qu’un organe de basse propagande) dimanche matin. Riposte ? Le mot ne convient pas mais ils s’en moquent, seul compte la « puissance » estimée du vocable, détourné de son sens.
Si l’Occident entre en guerre mondiale sur des probabilités aussi vagues, sans tenir compte des deux arguments cités en début de post, sur la base de la seule méthode Coué, le concept d’« Occident » ne s’en remettra pas.
La psychopathologie des élites occidentales est de toute manière trop lourde pour revenir en arrière, c’est-à-dire à une politique saine et respectueuse des états souverains. La seule chose qui les fait hésiter est : leurs peuples (ceux qui les ont sottement élus) avaleront-ils la pilule ? S’ils entrent en guerre avec la Syrie et qu’il s’avère que cette histoire de gaz sarin est un coup monté (comme les faits le laisse pressentir), les gens se réveilleront-ils ?
On peut d’ailleurs interpréter cette histoire d’armes chimiques comme un outil de communication utile pour mener à bien les guerres que quelques malades profonds ont décidées. On l’a vu en Irak. Aux dernières nouvelles Obama veut surpasser Bush sur cet aspect aussi. On pourrait en dire autant de Caramel mou versus Sarkozy.