En parlant de l’usage d’armes de destruction massive :
Cela ne semble bizarre à aucun spécialiste un nombre de victime aussi faible ?
Je m’explique :
On prétend que des armes de destruction « massive » ont été employée en zone urbaine dense (Damas c’est deux millions d’habitants environ) alors que l’ONU ne dénombre que 300 morts et la rebellion n’en déclare que 1300.
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Bientôt on va oser annoncer qu’une bombe atomique en plein centre-ville n’a fait que 20 morts et 39 blessés.
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De qui se moque-t-on ?
Lorsque les malheureux Kurdes ont été gazés à Halabja en 1988, la moitié du patelin a été décimé d’un coup (7000 morts et 10000 intoxiqués).
Mais surtout les photos sont claires : plus rien de vivant...
Chats, chiens, oiseaux, bétails, tout le monde est mort sur place et les secours ont attendu trois jour la dissipation des gaz avant de revenir sur zone.
Bilan de tout cela :
Quelques échantillons de gaz Sarin ou de grenades CS (utilisée dans les tunnels au Vietnam) ont bel et bien été utilisée en Syrie contre des immeubles et au maximum quelques quartiers.
Mais un seul Mig 23 de l’armée régulière avec deux bombes de 1000 kg chargée au Sarin larguées sur la ville aurait fait bien plus de dégâts c’est une évidence.
Conclusion :
Bien imprudent celui qui pourra prétendre connaître avec certitude l’auteur du massacre.
Mais engager notre République dans un conflit ou elle n’a stratégiquement rien à y faire sur ce seul motif me semble particulièrement risqué.
Au fait, la « ligne rouge » a été bien imprudemment définie par Barack Obama et lui seul, pas par notre ministre des affaires étrangères il me semble...