« Ils sont dus à la crise et aux politiques d’austérité qui s’en sont suivies »
Les politiques d’austérité qui ont suivi, ce sont des hausses d’impots, tant sur les entreprises que sur les particuliers. Pourtant, vous les étato socialistes êtes les parangons du matraquage fiscal. Vous allez me dire : ce ne sont pas les bons qui ont été imposés. Ce n’est pas totalement faux. Néanmoins, il faut bien se rendre compte qu’il n’y a pas de séparation franche entre l’industriel patriote qui paie ses impots rubis sur l’ongle, et le capitaliste parasite qui cherche par tous les moyens à y échapper. Accroitre la pression fiscale, quelque soit la population en question, accroit l’incitation à la fraude, et donc la fraude. Aujourd’hui, virtuellement toutes les entreprises font de l’optimisation fiscale, signifiant qu’il y a un problème général de niveau des prélèvements sur l’activité économique, qui détruit la base sur laquelle il s’appuie. Ce qui vaut pour les consommateurs (moins de revenus => moins de consommation) vaut aussi pour les producteurs (diminution générale de la rentabilité => destruction des activités les moins rentables).
Pour le reste de l’article au final, il ne dit qu’une chose : personne n’est capable de faire des projections fiables à l’échelle d’une vie humaine, projections pourtant nécessaires à l’existence d’un système de retraites par répartition. La conclusion logique devrait être qu’il est complètement irresponsable de continuer à imposer ce système à tous, alors même qu’on sait qu’il est incontrolable. Vous, vous croyez que c’est possible en gardant dans l’idée qu’au pire, il sera toujours théoriquement possible, de toute façon, de ponctionner les très riches pour équilibrer le système. Ce faisant, vous sous estimez gravement la capacité des bureaucratie clientélistes à dilapider des ressources en pure perte. Les comptes des pays du golfe aujourd’hui se dégradent massivement depuis quelques années, et sont au bord du rouge malgré la rente pharaonique dont ils disposent. Sans compter les enseignements de l’expérience soviétique.
Aucun système structurellement déséquilibré ne peut durablement survivre.
La « retraite » doit revenir à ce qu’elle a toujours été : le résultat de la réflexion et du travail de chacun, transporté dans le futur via les contrats, et via la famille. Les seuls systèmes vertueux et résilients sont ceux reposant sur la responsabilité individuelle. Etre individuellement responsable n’empêche pas de penser et d’agir collectivement. C’est justement le contraire.