N’importe quoi.
La retraite par capitalisation a peut être tous les avantages que vous décrivez, mais pour être efficace, elle présuppose de pouvoir placer son argent sur un fond à rendement suffisament conséquent et sûr. Et c’est là que le bas blesse.
Il faut bien voir que ce n’est pas avec un livret A à 1,5% qu’un particulier peut espérer décemment cotiser pour sa retraite. Il va donc devoir passer par des fonds de pensions, qui placent en bourse pour espérer avoir des rendements suffisants.
Sauf quand la bourse chute, bien sûr. Je vous rappelle que le CAC40 est très loin d’avoir retrouvé son niveau d’avant la crise de 2008. Un particulier qui aurait placé toute sa retraite sur un fond misé sur le CAC40 serait en grande difficulté.
Tout comme un particulier qui aurait choisi des placements « sûr » comme la dette d’un Etat et aurait choisi la Grèce ou Chypre au hasard. Peut être que dans les années qui viennent, on pourra ajouter l’Italie ou l’Espagne à cette liste.
Autre exemple très concret, l’entreprise BP était un placement « sûr » et très apprécié des fonds de retraites britanique. Jusqu’à un certain accident sur une plateforme pétrolière au sud de la Louisianne qui a coûté des milliards à l’entreprise, fait couler son cours en bourse et coûté très cher aux retraites de nombreux anglais.
Ah oui, et j’oublie l’Argentine qui a du re-nationaliser en urgence les fonds de retraite par capitalisation au plus fort de la crise pour sauver des millions de retraités de la misère alors que leur fond de pension était au bord de la faillite...
ALors, toujours rose la retraite par capitalisation ?