Dans son livre « Pour en finir avec la Françamérique » , Jean Philippe Immarigeon analyse la Constitution Américaine et ses dérives.
« S’est-on ému dans la Françamérique, de la signature par le prix Nobel de la Paix Obama, le 31 décembre 2011, du National Defense Autorization Act ? »
« Il peut ordonner sans aucun contrôle judiciaire, l’arrestation, l’interrogatoire, et la détention de n’importe qui, y compris les citoyens américains, sous l’accusation de terrorisme, de soutien ou de sympathie, ainsi que la déportation ou la livraison vers un pays étranger sans bénéfice d’aucune protection juridique, et sans aucun procès. »
« Ceci en application de la »Suspension Clause« qui existe depuis la Constitution de 1787.
Aux USA, c’est la Constitution elle même qui prévoit l’état d’exception permanente, permettant facilement de suspendre les garanties individuelles. »
« Ceci n’a aucun équivalent dans aucune Constitution démocratique. »
« Guantánamo , est le seul exemple de camp de concentration du monde occidental.
On va y juger devant des tribunaux militaires, sur la base de pièces secrètes, et y requérir la peine de mort, trois choses inimaginables en Europe. »
(...) La légalité de son maintien au regard de nos principes de droit à nous, Français et Européens, ne semble intéresser personne, tant il est prouvé que quand le doigt montre la lune, les imbéciles regardent le doigt.«
»L’idée d’une guerre planétaire sans fin contre le terrorisme, censée justifier l’injustifiable, est également un concept accepté sans barguigner depuis 10 ans. «
»L’Amérique ne perd jamais ses guerres, il y en a simplement quelques unes qu’elle ne gagne pas, mais ce ne sont jamais des défaites..."