Ben oui, marre des intégristes.
C’est pas ça le vivre ensemble.
Sur la plage, par densité éparse, oui je fume, mais toujours avec ma métallique « boite à mégots », et meme les cendres y vont. Et un jour de grand vent, ou il faut le briquet tempete pour l’allumer, faut pas qu’il y ait un Anti qui vienne me chatouiller la serviette.
Inversement, quand elle était autorisée dans tous les lieux publics, combien de fois au resto par exemple ne l’ai-je pas écrasée et demandé aux convives d’en faire autant en voyant aux tables proches des gosses ou des gens qui en semblaient incommodés ? C’est normal, et jamais aucun merci.
Depuis l’interdiction, anecdote. dans une métropole, un bar, terrasse étroite fumeuse, trottoir sur rue trés passante en bagnoles et camions ,puant le diésel et par contre au fond de ce bar, un patio arboré assez vaste non fumeurs avec petite fontaine, un vaste havre de paix sans aucun bruit. Envie de café et de clope. Je me pose coté rue. Je fume. Deux jeunes femmes se posent à coté de moi avec une poussette. Je vérifie de suite par ou part la fumée. A l’opposé, donc serein. Tu parles ! Elles te ne demandent pas de l’éteindre ! Et pas polies. J’ai dit non. Par principe, because impolitesse, alors que ma clope était quasiment finie. Elles s’énervent et m’envoient des noms d’oiseau. Fallait pas. J’en ai rallumé une, tout en vérifiant bien que la fumée partait à l’opposé de la poussette. Les camions continuaient à redemarrer au feu rouge embouteillé devant nous dans des nuages d’échappement entre gris et noir. Elles se sont plaintes de moi au serveur venu prendre la commande. Il leur a conseillé le patio intérieur. Elles ont refusé, pour pouvoir surveiller leur véhicule garé en double file. J’ai regardé. en effet, un genre de jeep version hummer en plus petit, qui participait à l’embouteillage. Et la poussette à hauteur des pots d’échappement ! putain, silence et je suis parti, écoeuré.
Autre son de cloche, les boites de nuit. J’y ai pas mal de potes. Ils étaient pour l’interdiction de la clope, à raison. Banquettes brulées, danseurs fumeurs cramant les autres, extracteurs de fumée pas assez puissants. Deux ans aprés l’interdiction, je retrouve ma vieille copine tenancière de boite number one dans sa ville. Et lui pose la question. Et Alors ? Mieux ? Elle me dit « non ». Avant la fumée lui piquait les yeux. Et cancer en vue de tabagisme passif. Maintenant une moitié de sa boite pue la pisse prés des toilettes, l’autre sent la sueur, les pieds qui puent que c’est une infection, les gens pas lavés, le personnel a tout le temps envie de gerber. « Avant , au moins, la clope masquait tout ça. » avoue-t-elle.
On vit un monde absurde, faudra-t-il bientot enlever ses chaussures avant de rentrer en boite de nuit, et payer une taxe e-cig avant d’entrer dans un lieu public ?
Quid des taxes flatulences ?
Cordialement.