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Commentaire de Christian Labrune

sur Schwarzyvalls ou le syndrome de la baudruche


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Christian Labrune Christian Labrune 3 septembre 2013 23:08

Siatom
J’ai toujours eu horreur de cette forme de chant populaire espagnol qu’on appelle « flamenco ». Pendant des dizaines d’années, sur France musique, une fois par semaine, on n’y coupait pas. Je tournais le bouton. Je ne parle pas l’espagnol, je ne comprends rien à ce que ce cela raconte, mais les poses ridicules de matador, les « doigts à castagnettes » dont se moquait déjà Baudelaire, les trépignements et ces hurlements paroxystiques de cochons qu’on écorcherait tout vivants entre deux « Olé ! », ça m’est tout à fait insupportable.
Eh bien Valls, depuis que j’ai entendu dire qu’il avait du sang espagnol, me fait un peu penser à ça, à ces spectacles consternants où une forme d’hybris hystérique confine au ridicule le plus parfait. Au fond, c’est du spectacle et ce n’est que cela. Les socialistes aiment les paillettes. On avait eu Lang, maintenant on a Valls ; dans un registre certes moins décadent, moins rose-bonbon, plus viril, mais au fond ça revient au même.


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