@Bubble
Pour revenir sur la diplomite c’ est vrai qu’ en Espagne le nombre d’ étudiants dans certaines sections est bien supérieur aux besoins nationaux, mais en général les étudiants le savent parfaitement et sont donc disposés à chercher du travail à l’ étranger.L’ année dernière de l’ ordre de 50 000 espagnols possédant des études supérieures se sont expatriés.
Par ailleurs les restrictions budgétaires qui ont frappé les instituts de recherche ont eu des conséquences dramatiques.Les meilleurs d’ entre eux s’ en vont en Suisse, en Allemagne, en France ou au Royaume-uni poursuivre leurs activités.En effet durant les années 2000-2010 l’ université espagnole avait fait des propositions à nombre d’ entre eux qu’ elle n’ a pas pu maintenir par la suite.On voit souvent dans la presse des articles INCENDIAIRES de chercheurs écoeurés et désabusés explicant les motifs pour lesquels ils n’ avaient plus d’ autres choix que de s’ en aller sous d’ autres cieux où ils sont reconnus et appréciés et où on leur donne encore des vrais moyens.
La politique de restrictions de Rajoy est en train de tuer la recherche, or c’ est bien connu que dans ce domaine quand on prend 5 ans de retard il faut ensuite de 10 à 15 ans pour les rattrapper.
@paco
C’ est vrai qu’ il y a des formations avec peu de débouchés mais ceux qui passent par ces filières auront malgré tout plus de possibilités de se réorienter et de trouver un emploi.Dit d’ une autre façon, il vaut mieux retarder le plus possible le moment où ils risquent d’ atterrir sur le canapé de papa-maman.Moi-même je suis très dubitatif sur la carrière de criminologie de ma fille mais celle-ci me soutient mordicus qu’ elle en vivra et qu’ elle trouvera un emploi...à suivre donc...je te dirai où elle en est dans un an ou deux, et qui des deux avait finalement raison !