Hollande se fiche de l’opinion publique en France.
Il se moque de l’avis du Parlement français.
Il s’est mis désormais à la remorque du Congrès américain, ce qui prouve le peu de respect qu’il a pour la démocratie dans notre pays....
Un des objectifs de la coalition occidentale est résumé dans l’accord de Doha, qui prévoit la fin de la Syrie, son éclatement et sa soumission totale à l’ Empire.
Manque de bol, les mercenaires payés par le Qatar et l’ Arabie Saoudite prennent pâtée sur pâtée, l’armée syrienne est en passe de reprendre la totalité eu territoire.
Ce sont ces mauvaises nouvelles là qui ont nécessité d’en passer par un subterfuge auquel Colin Powell nous a déjà habitué...
Manque de bol, encore, qui peut croire qu’Assad ait utilisé le gaz sarin au moment même où les experts de l’ONU arrivaient en Syrie, sur sa demande ?
Une phrase de Fabius éclaire les vraies raisons de tout ce remue ménage :
« Une action claire et forte, elle sera le préalable à toute solution politique.
BACHAR NE PARTICIPERA A AUCUNE NÉGOCIATION TANT QU’IL SE CROIRA INVINCIBLE. »
Quand on gagne une guerre, il n’y a plus rien à négocier. Donc pas de Conférence de Genève 2 en vue, si l’armée syrienne continue sur cette lancée.
Il faut donc jouer des missiles démocratiques, « sans toucher les civils », comme dit Hollande, qui fait croire qu’il existe des « frappes chirurgicales », pour contraindre Bachar de s’assoir à la table des négociations, et lui faire accepter au moins une partie de l’accord de Doha...
Obama, et donc Hollande, demandent 30 jours de bombardements pour arriver à faire changer d’avis Bachar. C’est leur dernière cartouches, et combien de morts de plus pour faire exploser l’ Etat syrien, puis iranien, puis libanais ?