Je vois que les mêmes continuent à copier coller leurs certitudes, au sujet du RU.
Pourtant, il existe des gens qui disent des choses intelligentes sur le sujet.
Les thèses de B. Friot (2) : les pensions comme salaires associés au travail des retraités Par Jean Gadrey, Alternatives économiques
1er § : ’’Ce second volet (*) de (la critique de Gadrey) porte sur l’idée la plus déroutante défendue par Bernard Friot.
Une bonne partie des « inactifs » adultes (ainsi que les chômeurs)
croient bénéficier de revenus (pensions, allocations…) issus de la
redistribution et fonction de droits sociaux acquis de haute lutte, ou
de la « solidarité », au sens originel du terme : est solidaire, selon
le Larousse, celui « qui est ou s’estime lié à quelqu’un d’autre ou à un
groupe par une responsabilité commune, des intérêts communs ». Belle
définition de la solidarité, fondée sur le « commun » et la réciprocité.
Rien à voir avec la façon dont les néolibéraux (suivis en partie par B.
Friot, on le verra) ont détourné l’idée de solidarité nationale en
l’assimilant à de l’assistance unilatérale donc à de la dépendance, là
où il est question d’interdépendance, de mutualisation et de biens
communs.’’
(*) http://alternatives-economiques.fr/blogs/gadrey/2013/08/28/retraites-les-curieuses-theses-de-bernard-friot-1/
nb. C’est moi qui souligne en gras, puisque cette phrase fait allusion au RU, cette panacée inventée et soutenue par les néolibéraux pour réaliser le tour de passe passe que je résume par cette formule : Si tout le monde est assisté à même hauteur, personne ne sera une charge pour personne. Donnons à tous un même revenu de vie, ainsi il n’y aura plus d’assistés.
De fait, ce n’est pas un tour de passe passe, mais un sophisme. Mais hélas, comme disait Napoléon, en politique, une absurdité n’est pas un obstacle, puisque le pouvoir (économique ou politique), par définition, c’est la suprématie de l’action sur la réflexion. Je dirai que tout pouvoir est ancré sur des sophismes.