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Commentaire de Vipère

sur L'improbable révolte des « sans »


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Vipère Vipère 10 septembre 2013 12:18

Bonjour Olivier




L’autopsie de la pauvreté est posée, au moins partiellement, mais il y a un petit bémol, tu n’éclaires pas les lecteurs sur les motifs d’empêchement d’une lutte coalisée des pauvres, d’une révolte de tous les précaires, de tous des chômeurs, des sans domicile, et des petits pensionnés.

L’improbable révolte des « sans » n’aura pas lieu« quel est ce rouage qui entrave une révolte concertée de l’ensemble des classes défavorisées 

Les coupables précisément, sont ceux là mêmes qui prétendent agir contre la pauvreté, ceux qui parlent et agissent au nom des pauvres : les nombreuses associations caritatives, politiques, religieuses , des nantis qui volent le droit d’expression , les voix des pauvres pour la satisfaction de leurs notoriétés, et ou asseoir leurs carrières et leurs finances, en un mot, de leurs seuls intérêts.

 
Le pape François ne déclarait -il pas récemment, lors d’une journée de prière, publiquement :

 »il faut lutter contre la pauvreté matérielle«  ?

Les politiques eux-même ne sont pas en reste. Dans le cadre d’un plan pauvreté l’IGAS, Madame CARLOTTI et Monsieur Chérèque, étaient chargés du suivi pluriannuel contre la pauvreté. Et les pauvres dans tout ce toutim qu’en retirent-ils ? pas un fifrelin, Contrairement aux observateurs de la pauvreté. La pauvreté est une calamité profitable pour les politiques qui l’eut cru ?

Et enfin les légions d’associations diverses et variées qui ramassent les subventions, en faisant des »digues", pour empêcher les débordements et la colère que pourraient exprimer les démunis, embourbés dans leurs difficultés. Ainsi, ces associations tous azimuts, satellisent les précarisés et leurs maintiennent tout juste la tête hors de l’eau pour les empêcher de couler. Ils sont trop utiles, et sans eux, plus de subventions et de pantouflage.

 



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