Que peut valoir une menace d’augmenter un taux de TVA pour un « non-labellisé » si les « articles » et échanges de commentaires s’en ensuivant restent sur le Net ? Un site comme Agoravox n’est en rien touché par une telle mesure de menace, non ? Ni un blog en général ? Le « gratuit » ne peut être menacé par une telle évolution législative, non ? Le support « papier » est de toute façon menacé par l’Internet, à assez court terme, non ? Et les suppressions de poste de « journaliste professionnel de la presse écrite » sont appelés à se multiplier, non ? Moi, je m’en moque : chaque profession paie les conséquences des évolutions technologiques depuis longtemps, et il n’y a pas à s’en émouvoir plus que cela : d’autres professions ont déjà dû se recycler (agents de changes aux frontières européennes internes, par exemple...) Le net permet de lire
des tas de propos (analyses, infos -plus ou moins fiables-, etc...) : c’est son charme, son atout... Et l’internaute n’a que faire du label « certifié probant » appliqué ou non à ses lectures : sa faculté de discernement lui suffit ! D’où
ma reflexion suivante : ce projet de loi n’est-il pas seulement l’émanation des craintes d’une corporation de toutes façons appelée à ne plus être l’unique source d’informations du citoyen internaute lambda ? Elle démontre leur peur, mais aussi le début de la fin de leur régne, non
?