Je crois que j’ai un peu saisi votre positionnement : vous êtes pour une langue unificatrice mais celle-ci ne doit pas être une langue déjà existante (par ex l’anglais), quoi que le chinois ne vous pose pas tant de problème. Je vous rejoins sur la nécessité de trouver une langue dénominatrice commune, mais pourquoi voir tant de mal dans l’anglais ?
Concernant la Suisse, je vois que vos connaissances ne dépassent pas de beaucoup celles que vous avez de l’Afrique. Mais comme ce n’est pas le sujet du fil...
« Savoir demander un café en Espagne, ou connaître le sens intraduisible du »fado« n’est en rien découvrir l’âme d’un peuple, ce ne sont que des clichés. »
Réaction typiquement française si vous me passez l’expression. Je me souviens avoir vu un groupe de touristes français à Cuba venir au marché et demander au marchant, le plus naturellement du monde, « combien ça coûte ça ? » sans même prendre la peine de parler doucement en français. Et de répéter la question, répéter, répéter sans même chercher ni nu interprète ni les quelques birbes d’espagnole qu’ils connaissaient. Drôle de manière de rencontrer des gens... Il y a dans le fait de parler la langue locale, et en faisant un effort sur l’accent, une profonde et forte marque de respect qui permet de favoriser le dialogue, l’échange même si cela se fait dans une autre langue ensuite. Sous-estimer comme vous le faite la puissance de la langue est une marque de suffisance qui va vous faire passer à côté de bon nombre d’amitiés.
Au fait, des statistiques et des études concernant l’Eo en Chine ?