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Commentaire de Rensk

sur Le casse-tête du démantèlement nucléaire


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Rensk Rensk 13 septembre 2013 00:00

Vous n’induisez pas dans l’erreur les gens exprès non ? vos 15 milliards augmenté par la cours des comptes ne concerne pas Brennilis...

La Cour des Comptes évaluait en 2005 le coût du démantèlement de la centrale de Brennilis à 482 millions d’euros, soit 20 fois plus que l’estimation de la commission PEON qui est à l’origine du parc nucléaire actuel.

Un premier décret de 1996 a autorisé le démantèlement des parties périphériques au réacteur (les moins radioactives) et un nouvel arrêté (9 février 2006) a autorisé le démantèlement, plus délicat, de l’ensemble du réacteur (équipements, batiments,...). Mais cet arrêté a été annulé par le Conseil d’État le 5 juin 2007, pour défaut de présentation de l’enquête publique dans les délais réglementaires : il appartenait au gouvernement « de tout mettre en œuvre » pour que les 700 000 habitants des 50 km alentour puissent consulter l’étude d’impact.

Le site de Brennilis doit servir de test, mais il n’est qu’une petite centrale de première génération (unique exemplaire en France de la filière à eau lourde) de 70 MW. Les prochains démantèlements concerneront les réacteurs des filières UNGG, qui sont actuellement (2011) tous en cours de démantèlement plus ou moins avancé, et REP, qui reste le type de tous les réacteurs en phase de production (900 MW et plus).
Un chantier test de démantèlement pour ce type de réacteur est en cours sur le site de Chooz A.
Hormis les centrales, divers réacteurs expérimentaux et sites industriels nucléaires civils ou militaires seront aussi à démanteler. Le premier de grande taille à être démantelé en France est l’usine d’extraction du plutonium de Marcoule (UP1), pour un coût estimé de 5,6 milliards d’euros (plus de 10 fois supérieur à celui de Brennilis).


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