« L’implication internationale et la fourniture tout azimut d’armes n’aura été qu’un facteur aggravant de la situation, et Bachar el Assad va ressortir de tout cela renforcé malgré le carnage qu’il aura fait perpétrer. C’est effectivement un superbe résultat de l’ingérence occidentale. »
Wesson,
Il est en effet très politiquement incorrect et à rebours total de l’idéologie dominante - droit-de-l’hommiste, universaliste, compassionnelle et larmoyante - qui n’est de surcroit qu’un prétexte à l’interventionnisme et ingérence armée occidentaux, de soutenir qu’il eut été préférable même (et surtout) d’un point de vue des populations civiles (en plus d’être infiniment plus conforme au Traité et droit internationaux en vigueur, qui impliquent expressément le respect des souverainetés nationales) de laisser Kadhafi hier, et Assad aujourd’hui, tuer dans l’oeuf et écraser les tentatives d’insurrection.
Tentatives d’insurrection, qui n’ont définitivement rien de « soulèvements populaires » ni n’ont été aussi « spontanées » qu’on bien voulu le faire croire les habituelles marionnettes médiatiques, agents infiltrés de l’Empire, l’ancien ministre des affaires étrangères français Dumas en sait d’ailleurs quelque chose concernant la Syrie :
Même chose concernant la Libye :
En réalité ce sont là des opérations fomentées et planifiés à une tout autre échelle, dans les conciliabules des groupes de pressions et autres think tank néoconservateurs aux Etats-Unis, à l’agenda mondialiste, s’appuyant sur des opposants historique au régime en place dans les territoires visés, fussent-ils des islamistes de la pire engeance que l’on prétend combattre dans le même temps partout en occident, relayées ici même par de savantes campagne de propagande, c’est à dire de désinformation, ainsi que par les officines de subversion et leurs agents dormants, tantôt atlantistes tantôt sionistes (les deux étant souvent les mêmes), et dont toute la réthorique a pour but de déclencher la sidération des esprits généralement faibles, dans l’optique d’emporter l’assentiment majoritaire des populations. Soit la « fabrique du consentement » cher à Chomsky.